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Qualifications Coupe du monde 2026 : Roberto Martínez se méfie avec le Portugal
Après la victoire en Ligue des nations, le sélectionneur de la sélection portugaise veut éviter le piège des qualifications au Mondial 2026.
Sur la sellette en juin dernier, Roberto Martínez a fait la seule chose qui pouvait sauver sa tête : gagner la Ligue des nations. Un deuxième sacre inattendu après celui de 2019, qui lui a permis de repousser les critiques et de vivre un été plus apaisé. Un été néanmoins studieux où il a suivi avec assiduité la Coupe du monde des clubs et préparé une rentrée importante mais complexe avec le début des qualifications de la Coupe du monde 2026 pour le Portugal. "Ce que je trouve le plus difficile à gérer, c’est la brièveté des périodes internationales. Les sélections ont peu de temps pour se préparer. Le mois de septembre est toujours délicat, à cause d’une certaine instabilité. Faire jouer ensemble des joueurs qui ont changé de club avec d’autres qui enchaînent les grands rendez-vous dans des clubs dont ils sont des maillons forts, cela demande un gros travail", a-t-il développé dans un entretien accordé à la FIFA.
"On n’est jamais à l’abri d’un piège"
Un manque de temps dont s’est aussi récemment plaint son homologue français Didier Deschamps, mais dont il faut s’accommoder car les pièges seront nombreux en cette fin d’été et jusqu’à novembre. Sur le chemin des États-Unis, du Canada et du Mexique, le Portugal se frottera à la Hongrie, à l’Irlande et dès demain soir à l’Arménie. Une adversité à la mesure de Cristiano Ronaldo et de ses coéquipiers, mais dont il se méfie. "Il y a six matchs à jouer, avec un droit à l’erreur encore plus limité que d’habitude. C’est un sujet que nous avons abordé en groupe. Et nous savons aussi qu’après avoir remporté la Ligue des Nations en battant l’Allemagne, puis l’Espagne, nous allons affronter l’Arménie et la Hongrie, deux équipes totalement différentes qui nous attendront de pied ferme. C’est à nous de nous adapter très rapidement" , a déclaré Roberto Martínez.
Une méfiance nécessaire pour rester en alerte, d’après le sélectionneur du Portugal. "On n’est jamais à l’abri d’un piège, mais sur le terrain, pas dans l’état d’esprit. Avec seulement six rencontres au calendrier des qualifications, aucun joueur ne prend le moindre match à la légère. Nous sommes concentrés sur notre objectif, nous savons ce qu’il faut faire pour décrocher notre billet, mais avant de participer à la phase finale de la Ligue des Nations, nous avions bien conscience de la particularité des groupes de quatre", a interpelé l’ancien homme fort de la Belgique.
Une impressionnante invincibilité
S’il ne pardonnera pas à ses joueurs une attitude défaillante, ce qui a coûté cher à l’Allemagne hier, Roberto Martínez s’appuiera sur sa science des qualifications pour diffuser le bon état d’esprit. L’intéressé sait y faire dans le domaine puisque ses équipes restent sur 38 matchs sans défaite en qualifications (pour la Coupe du monde ou l’Euro). "Cette série de 38 matchs d’invincibilité est évidemment bénéfique et positive. Mais le problème avec les statistiques, c’est qu’on craint toujours de les faire mentir. Dans ma carrière, j’ai disputé des phases de qualification qui ont compté dix rencontres, puis huit, puis dix à nouveau, mais cette fois, il n’y en aura que six. La Ligue des Nations a encore prouvé, il y a peu, qu’il faut redoubler de vigilance dans les groupes réduits. Les transitions entre les matchs à domicile et à l’extérieur doivent être plus rapides, et le statut de favori peut être trompeur. Il faut donc mettre à profit les expériences passées, tout en sachant que ces six matchs vont être extrêmement exigeants", a conclu le technicien espagnol de 52 ans.
La menace identifiée, Roberto Martínez ne manquera pas de guider João Neves et consort dans la bonne direction pour réussir leur entrée en Arménie et négocier au mieux les six dernières rencontres de 2025.