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Qualifications Coupe du monde 2026 : L’objectif assumé de Luis de la Fuente
Dans un entretien accordé à la FIFA, le sélectionneur espagnol entend bien négocier des qualifications périlleuses pour accéder à cette Coupe du monde dont il a fait "un objectif très clair".
Luis de la Fuente n’était pas l’entraîneur espagnol le plus connu, mais il a réussi là où ses prédécesseurs avaient tous échoué depuis 2012 : gagner un titre. En juillet 2024, il a ainsi conduit la Roja vers son quatrième sacre européen, en réussissant le mariage entre les "anciens" comme Rodri ou Álvaro Morata et la nouvelle génération incarnée par Lamine Yamal et Nico Williams.
"La Coupe du monde est dans un coin de notre tête depuis un certain temps"
S’il a gagné un certain respect à l’Euro 2024, Luis de la Fuente estime néanmoins que le succès est un leurre et que l’essentiel réside ailleurs. "Pour moi, le plus important, ce n'est pas de gagner ou perdre, ni la gloire qui va avec. Face à un adversaire d'un niveau similaire, tu peux aussi bien gagner que perdre, même si tu as fait un meilleur match. Non, pour moi, le plus important, c'est d’être dans l’état d’esprit où l’on se sent capable d’aller au bout, et que ça soit reconnu par ceux qui connaissent le football. C’est ça, la vraie réussite, même si je comprends bien qu’en définitive, tout revient à une seule chose : y arriver, ou pas", a-t-il confié à la FIFA.
S’il veut voir au-delà des notions de victoire ou de défaite, Luis de la Fuente connaît trop bien la réalité du haut niveau et s’évertue à entretenir la dynamique positive de la Roja en vue de la Coupe du monde 2026, le grand rendez-vous de l’été prochain. "En vérité, la Coupe du monde est dans un coin de notre tête depuis un certain temps, et aujourd’hui, elle est là devant nous. C’est un objectif très clair. Mais pour ça, il faudra décrocher notre qualification, puis affronter les meilleures équipes de la planète et se mettre en position de la gagner. Je dis toujours que les racines du succès se trouvent dans la disposition de chacun à aller le chercher", a expliqué l’entraîneur espagnol.
"Les qualifications ne sont jamais une formalité"
Et comme il l’a dit, avant de penser à succéder à la génération dorée de 2010, son équipe doit déjà commencer par obtenir son billet pour l’Amérique du Nord. Pour cela, la Roja devra dominer un groupe composé de la Géorgie, de la Turquie et de la Bulgarie, où elle entame sa campagne ce jeudi 4 septembre. "Chez elle, la Turquie est très compliquée à jouer. La Bulgarie ne sera pas plus aisée, car elle fait partie de ces sélections qui ont très envie de progresser et qui s’appuient sur des principes de jeu parfaitement assimilés. Nous devrons être au plus haut niveau pour avoir une chance de l’emporter. Ces qualifications sont très difficiles et la moindre erreur peut coûter cher", a-t-il mis en garde dans cet entretien accordé à la FIFA, rappelant que "les qualifications ne sont jamais une formalité."
En ce sens, les retours dans le groupe espagnol de Rodri et Dani Carvajal s’annoncent précieux, autant en raison de l’expérience des deux tauliers nés à Madrid que de leur talent. "Rodri et Dani Carvajal sont très importants. De par leurs qualités humaines et leur talent footballistique, ils ont chacun un poids particulier, qui est essentiel dans le sentiment d’unité de ce collectif. Ce sont les deux meilleurs joueurs du monde à leur poste. Mais nous avons d’autres profils similaires. Notre force, c’est l’union et le groupe", s’est réjoui Luis de la Fuente. Reste à savoir quel rôle il accordera aux deux joueurs, blessés la majeure partie de la saison passée et pas encore au meilleur de leur forme. Une chose est sûre : l’Espagne dispose de tous ses atouts pour attaquer les qualifications de la Coupe du monde.