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Qualifications Coupe du monde 2026 : Claudio Ranieri dit non à l’Italie
Pressenti pour devenir le nouveau sélectionneur de la Squadra Azzurra, l’homme de 73 ans a finalement refusé de succéder à Luciano Spalletti.
Claudio Ranieri ne replongera pas. Après avoir accepté de sortir de sa retraite à l’automne dernier pour porter secours à "sa" Roma, qu’il a conduite jusqu’à une qualification en Ligue Europa, l’emblématique entraîneur italien a indiqué, ce mardi 10 juin, qu’il ne serait pas le prochain sélectionneur de l’Italie. "Je remercie le président (Gabriele) Gravina pour cette opportunité, un grand honneur, mais j'ai réfléchi et j'ai décidé de rester pleinement à la disposition de la Roma dans mes nouvelles fonctions", a indiqué le principal intéressé.
Ce revirement est toutefois une authentique surprise pour la Fédération italienne de football. Selon la Gazzetta dello Sport, cette dernière avait pourtant tout fait dans l’ordre en obtenant l’aval de la direction de l’AS Roma, avant de discuter avec l’entraîneur de 73 ans et de le convaincre d’accepter la mission. Claudio Ranieri avait même déjà défini son futur staff. Tout était clair, mais des craintes seraient apparues dans la nuit du côté romain, où les Friedkin, propriétaires de l’AS Roma, auraient pris peur de ne pas pouvoir compter sur Claudio Ranieri comme ils le souhaitaient. Sensible à cela, le natif de Rome aurait alors consenti à renoncer à une mission qui l’exaltait à l’origine. Une thèse mise en avant par le quotidien sportif italien, mais que réfute pourtant Claudio Ranieri. "Les Friedkin m'ont apporté tout leur soutien pour toutes les décisions que j'ai prises concernant l'équipe nationale, mais la décision m'appartient entièrement", a-t-il fait savoir.
Pioli en pole
Maintenant qu’il a écarté l’idée de prendre en main le destin de l’Italie, l’ancien entraîneur du FC Nantes ou de Leicester va donc pouvoir se consacrer pleinement à ses nouvelles fonctions de conseiller sportif à l’AS Roma. De leur côté, les dirigeants italiens vont devoir vite trouver une solution de repli. En poste à Al-Nassr, Stefano Pioli ferait figure de nouveau favori pour succéder à Luciano Spalletti. Pour attirer l’ancien technicien de l’AC Milan, il faudra toutefois convaincre le club saoudien de libérer son entraîneur, qui a encore deux ans de contrat à honorer. Par ailleurs, la Fiorentina serait aussi très intéressée par le profil de l’Italien de 59 ans et travaillerait à sa venue en Toscane.
Si cette piste débouche sur une nouvelle impasse, Gabriele Gravina et ses équipes pourraient étudier d’autres candidats potentiels, comme Roberto Mancini, qui a occupé la fonction entre 2018 et 2023, avec à la clé la conquête de l’Euro 2021. Les noms des champions du monde 2006 Daniele De Rossi, Gennaro Gattuso et Fabio Cannavaro sont également cités. Une chose est sûre : l’heureux élu aura beaucoup de travail pour redonner une âme et une identité à une sélection déjà en difficulté dans son groupe de qualifications pour la Coupe du monde 2026 et qui craint de rater pour la troisième fois de suite le grand rendez-vous mondial.