Gennaro Gattuso a perdu une option en attaque. Ce jeudi 4 septembre, le nouveau sélectionneur italien a enregistré le forfait de Gianluca Scamacca. Victime d’un problème ligamentaire au genou, le joueur de l’Atalanta Bergame a été contraint de renoncer aux rencontres contre l’Estonie (5 septembre) et Israël (8 septembre).

S’il avait déjà renoncé à jouer demain, il espérait être apte à tenir sa place et aider son équipe en début de semaine prochaine. C’est en tout cas le but qu’il poursuivait ces derniers jours entre les mains du staff médical. Un pari visiblement raté. Son indisponibilité actée, Gennaro Gattuso a libéré Gianluca Scamacca, qui a quitté Coverciano, le Clairefontaine italien, pour rentrer dans son club où il poursuivra son protocole de soins.

Un corps fragile

Cette blessure est un nouveau coup dur pour l’attaquant de 26 ans qui pensait pourtant être enfin débarrassé de ses ennuis physiques. La saison dernière, son corps l’avait ainsi trahi à deux reprises. Début août 2024, il avait subi lors d’un match amical de pré-saison contre Parme une rupture des ligaments croisés antérieur et collatéral du genou gauche, ainsi qu’une déchirure du ménisque. Rétabli fin janvier, il avait repris le 1er février contre le Torino. Cinq minutes fatales puisqu’il se blessa sérieusement à la cuisse. De retour en forme cet été, le Romain venait d’enchaîner deux titularisations en Serie A avec la Dea et d’inscrire un but. Un court répit.

D’après la Gazzetta dello Sport, Gianluca Scamacca ne sera pas remplacé par Gennaro Gattuso, qui devrait s’en remettre à Moise Kean en pointe face à l’Estonie. L’attaquant de la Fiorentina devrait être épaulé sur les ailes par Giacomo Raspadori à gauche et Matteo Politano à droite, mais aussi par Daniel Maldini, attendu comme meneur de jeu.

Une mauvaise nouvelle qui ne doit pas perturber une Italie sous pression dans ces qualifications pour la Coupe du monde 2026. Surclassée d’entrée par la Norvège (0-3), elle compte neuf points de retard sur Erling Haaland et ses partenaires, mais avec deux matchs en plus à jouer, et n’a déjà plus droit à l’erreur pour espérer encore arracher la première place du groupe I ou, au pire, se hisser au deuxième rang, synonyme de barrages.