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Qualifications Coupe du monde 2026 : Christian Vieri attend beaucoup de Gennaro Gattuso
Dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport, l’ancien attaquant italien s’est épanché sur l’arrivée sur le banc de l’Italie de son ancien coéquipier et espère que sa passion suffira pour retrouver le chemin de la victoire et de la Coupe du monde.
Gennaro Gattuso est sous pression. Dès sa nomination comme sélectionneur de l’Italie en juin dernier, l’ancien milieu de terrain défensif de l’AC Milan et de la Squadra Azzurra avait assumé : "Je sais que je peux amener l’Italie à la Coupe du monde." Un espoir auquel le football italien ne veut plus croire, trop traumatisé par les échecs humiliants de 2018 et 2022. En effet, la nation aux quatre étoiles n’a plus participé à la grande messe du football mondial depuis l’édition 2014 au Brésil. Un comble.
Sauf que le chemin conduisant vers l’Amérique du Nord — la compétition de l’été 2026 se déroulera aux États-Unis, au Canada et au Mexique — s’est considérablement compliqué après la lourde défaite concédée en Norvège (0-3). Un revers que Gennaro Gattuso doit traîner comme un boulet puisqu’il n’autorise aucun accroc à son équipe, dans la mesure où Erling Haaland et ses compatriotes ont réalisé un sans-faute lors de leurs quatre premiers matchs de qualifications.
"L'Italie doit faire plus"
Pour suivre le rythme norvégien, la Squadra Azzurra doit dominer l’Estonie du côté de Bergame. Un adversaire à la portée d’une formation qui a perdu cette semaine un joueur Gianluca Scamacca. "Les résultats comptent, et l'Italie doit faire plus : gagner des matchs, mieux jouer. Avec un effectif complet, c'est possible, car c'est une bonne équipe, et en attendant Scamacca, on a déjà Retegui et Kean, deux buteurs. Mais pendant la saison, on peut marquer tous les buts qu'on veut : ce n'est pas suffisant si on se retrouve seul, isolé en équipe nationale. Je les laisserais jouer ensemble, et l'équipe doit jouer davantage avec eux, plus près d'eux : sinon, on n'y arrivera jamais", a exposé Christian Vieri dans un récent entretien accordé à la Gazzetta dello Sport.
S’il exhorte l’équipe nationale à jouer plus vers l’avant et surtout à mieux s’exprimer collectivement, l’ancien attaquant de l’Inter Milan estime que "Rino", qu’il a côtoyé chez les Azzurri, peut être la bonne personne pour insuffler l’énergie et le caractère dont ce groupe a besoin. "L'équipe nationale est un grand pas pour Rino. On verra toute sa passion, j'en suis sûr. Il transmettra une envie de se battre, un sentiment d'appartenance : c'est garanti", croit celui qu’on surnommait "le Bison".
Un état d’esprit indispensable pour entretenir l’espoir d’atteindre la première place du Groupe I ou, a minima, d’accrocher la deuxième, qui enverra l’Italie en barrages. Une perspective qui n’enchante personne dans la Botte, mais peut-être un passage obligé pour retrouver le chemin de la Coupe du monde.








