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Ligue des champions : Kevin De Bruyne et Antonio Conte éteignent l’incendie
Alors qu’Antonio Conte avait haussé le ton cette semaine pour remettre en place Kevin De Bruyne en raison de son comportement lors de la défaite face à l’AC Milan, les deux hommes ont tenu à dégonfler la polémique ce mercredi.
Entre Kevin De Bruyne et Antonio Conte, la hache de guerre semble désormais enterrée. Leur récente prise de bec peut donc d’ores et déjà se conjuguer au passé. Enfin, c’est en tout cas ce que laissent penser les dernières déclarations des deux hommes, effectuées ce mercredi à l’issue de la victoire de Naples face au Sporting Lisbonne à l’occasion de la 2e journée de saison régulière de la Ligue des champions (2-1). Alors que le coach italien avait haussé le ton cette semaine pour remettre en place le milieu de terrain en raison de son comportement lors de la défaite du week-end dernier face à l’AC Milan (1-2), l’avertissant qu’il ne tolérerait pas les états d’âme liés à la gestion de son groupe, ce dernier a souhaité apporter sa version des faits.
Conscient que ce remplacement de la discorde a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours dans la presse transalpine, férue de ces affaires incongrues qui peuvent parfois polluer le quotidien des équipes de Serie A, l’international belge a en effet tenu à éteindre l’incendie. Même si, pour le principal intéressé, aucun feu, ou plutôt aucune éruption, ne s’est déclenché dernièrement au pied Vésuve. "Il n'y a jamais eu de problème. Je suis un gagnant et je veux faire la différence sur le terrain. Mais je n'ai jamais eu le moindre problème avec le coach”, a assuré Kevin De Bruyne au micro de Sky Italia. Pour rappel, le Belge, frustré au moment de quitter la pelouse de San Siro ce dimanche, n'avait pas caché son agacement vis-à-vis du choix de son entraîneur en l’ignorant ostensiblement.
“C'est un super gars”
Titulaire dans l’entrejeu napolitain ce mercredi, l’ancien joueur de Manchester City a dû, encore une fois, céder sa place avant le coup de sifflet final, à dix minutes du terme, mais a cette fois pris le temps de se diriger vers Antonio Conte avant de rejoindre le banc et de lui taper dans la main. Peut-être que la grande prestation du joueur de 33 ans ce mercredi au stade Diego-Armando-Maradona, ponctuée par deux passes décisives, et la victoire napolitaine ont aussi aidé l’intéressé à mieux se comporter lors de sa sortie. Quoi qu’il en soit, Antonio Conte a lui aussi tenu à dégonfler la polémique lorsqu’il a été interrogé dans la foulée sur le sujet. "Il n'y a rien à lui dire”, a-t-il d’abord lâché.
"C'est un super gars qui donne toujours tout ce qu'il a. Je comprends que tout le monde [veuille] jouer, mais les remplacements sont réalisés dans le but de gagner. Je veux toujours voir cette attention et cette "grinta" sur le terrain de la part de tout le monde, dans la phase défensive et offensive", a déclaré devant les journalistes le technicien italien, qui a donc tenu un tout autre discours que celui prononcé la veille en conférence de presse d’avant-match. Si les murs ont quelque peu tremblé dans la cité napolitaine, sans qu’ils ne s’écroulent toutefois, Antonio Conte assure qu’il n’attendait rien de la part de Kevin De Bruyne : "En tout cas, il n'avait rien à se faire pardonner ce soir". Une prise de bec qui semble plus que jamais être de l’histoire ancienne, donc.