- Accueil >
- Football >
- Ligue des champions >
- Ligue des champions : La jeunesse parisienne a fait merveille
Ligue des champions : La jeunesse parisienne a fait merveille
À l’image de Senny Mayulu, les jeunes Parisiens n’ont rien lâché et ont fini par renverser le FC Barcelone sur la colline de Montjuïc (2-1).
Le Paris Saint-Germain aime le parfum qui se dégage de la colline de Montjuïc. Dans ce haut lieu du sport mondial qui a été le théâtre des Jeux olympiques de Barcelone 1992, le champion d’Europe est allé décrocher une nouvelle victoire, deux ans et demi après son quart de finale retour renversant (4-1 après avoir perdu à l’aller 2-3). Cette fois, pas de risque d’élimination au bout des 90 minutes mais une occasion de marquer son territoire face à un adversaire présenté comme l’un de ses plus sérieux, sinon son plus sérieux, concurrents pour le titre européen.
Hier soir, le PSG a d’abord été pris à son propre jeu, privé de ballon et de temps, et a logiquement concédé un premier but de Ferran Torres dès la 19e minute. On pensait alors que les absences d’Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Khvicha Kvaratskhelia, João Neves et Marquinhos pesaient trop lourd et que la soirée allait se révéler pénible pour cette jeune équipe parisienne. Sauf que cette dernière n’a pas lâché, jamais. Un trait de caractère que lui a inculqué Luis Enrique. Et elle a méthodiquement renversé la vapeur, bien aidée, il est vrai, par l’intervention manquée de Pau Cubarsí, dont le tacle imprécis a laissé le ballon de Nuno Mendes arriver jusqu’à Senny Mayulu, qui ne s’est pas fait prier pour ajuster Wojciech Szczęsny à la 38e minute. "Ils ont marqué le premier but mais on n’a pas lâché l’affaire, on a gardé la tête froide. On savait qu’il fallait poser notre jeu pour revenir et remporter ce match. On est comme ça, on a cette identité en tant qu’équipe. On a cette mentalité de ne pas lâcher malgré ce qui peut se passer. Le coach apporte aussi sa graine chaque jour", a confirmé à Canal+ celui qui avait été préféré au coup d’envoi à Gonçalo Ramos. Déjà buteur en finale de la Ligue des champions à Munich le 30 mai dernier, l’attaquant de 19 ans a justifié la confiance de son entraîneur, comme Ibrahim Mbaye qui, à 17 ans, n’a pas hésité à percuter et provoquer une défense catalane rapidement aux abois.
"On était au top niveau"
Auteur d’un match de patron, au cours duquel il a muselé Lamine Yamal et rappelé, si nécessaire, qu’il était certainement le meilleur latéral gauche du monde, Nuno Mendes faisait presque figure d’ancien du haut de ses 23 ans et a apprécié l’apport de ses jeunes pousses. "Senny (Mayulu), Quentin (Ndjantou) qui est entré et qui est un nouveau jeune, il a été top… C'est ce dont on a besoin, des joueurs qui viennent pour nous aider et jouer notre football. On a montré notre travail, même avec beaucoup de blessures, on était au top niveau", a déclaré à Canal+ le Portugais. "On a le même âge ou un an d’écart. On essaie d’être tous ensemble. C’est une fierté de voir les titis rentrer dans ce genre de matchs, on travaille chaque jour. Le coach nous fait confiance", a abondé Senny Mayulu pour expliquer les connexions vues sur le terrain.
Malgré les absences, le PSG a donc pu compter sur sa jeunesse pour venir à bout d’un champion d’Espagne, lui aussi privé de quelques cadres mais quand même mieux armé sur le papier au coup d’envoi. Une victoire qui raconte un caractère et une profondeur. "On sait que cette année ça va être plus difficile car tout le monde veut nous battre. On le sait et on est focus. On vient toujours pour gagner, et aujourd'hui était le bon exemple", a dit à la chaîne cryptée Nuno Mendes, qui a acquiescé quand on lui demanda si cette victoire n’était pas celle d’un champion d’Europe en puissance. Hier soir, le PSG est reparti de Montjuïc avec une nouvelle victoire et la certitude que ses jeunes ont la moelle pour se hisser au niveau. De bon augure pour la suite, même si les vérités de l’automne sont rarement celles du printemps et que le champion d’Europe le sait mieux que personne.