La Liga : Thibaut Courtois a pardonné à Vinicius Jr et Lamine Yamal
Alors que Lamine Yamal et Vinicius Jr ont fait parler d’eux pour leur attitude et non leur prestation lors du dernier Clasico, Thibaut Courtois s'est exprimé à leur sujet dans un entretien accordé cette semaine à la Cadena Cope.
Le 26 octobre dernier, la Casa Blanca a repris la main dans le Clasico. Après avoir essuyé quatre défaites en quatre matches officiels contre le FC Barcelone la saison passée, dont quelques déculottés mémorables, le Real Madrid a brisé cette mauvaise série en prenant le meilleur sur son rival il y a près d’un mois au Santiago-Bernabeu au terme d’une rencontre décousue, où le niveau technique n'a pas été à la hauteur du prestige de ce rendez-vous (2-1). Un match pénible où les deux équipes ont quelque peu refusé de produire du jeu donc, mais qui a surtout accouché d’une polémique ayant enflammé l’Espagne durant plusieurs jours. Une controverse née de l’attitude de Vinicius Jr envers Xabi Alonso au moment de sa sortie du terrain.
Contraint de céder sa place à Rodrygo à la 72e minute de jeu sur la demande de l'entraîneur du Real Madrid qui souhaitait opérer un changement tactique, le Brésilien a alors pété les plombs, au point de filer directement dans le vestiaire sans saluer son coach, ni même lui adresser un regard. Une séquence amplement commentée dans le monde du ballon rond qui s’est finalement terminée avec des excuses publiques de Vinicius Jr, conséquence d’une discussion s’étant déroulée en interne avec Xabi Alonso. Alors que la polémique s’est depuis essoufflée, Thibaut Courtois a confirmé que cet épisode appartenait désormais à l’ordre du passé. "L'affaire Vinicius est close et digérée”, a affirmé le Belge pour la Cadena Cope.
“Il a présenté ses excuses”
Selon le dernier rempart madrilène, l’ensemble du vestiaire a pardonné à Vinicius Jr son comportement. “Il a présenté ses excuses et nous allons de l'avant. Nous sommes tous humains et, dans un match très tendu, nous pouvons réagir d'une manière que nous pouvons regretter. Il a présenté ses excuses à toute l'équipe et à tout le staff technique. Il n'y a aucun problème", a-t-il poursuivi avant d’être interrogé sur une autre histoire qui a animé les débats la semaine du dernier Clasico. Avant ce duel entre les deux meilleurs ennemis de Liga, Lamine Yamal avait en effet mis le feu aux poudres en confiant publiquement que le Real Madrid était avantagé par le corps arbitral et se plaignait tout le temps. Une prise de parole qui n'avait pas forcément été du goût des Merengues, dont certains s’en sont pris au jeune ailier blaugrana durant la partie.
"Lamine est un grand joueur, il marquera son époque, mais il a chauffé le match et la presse s'est jetée dessus. L'altercation ? Quand il y a de la tension, on dit des choses qu'on n'a pas besoin de dire. Mais c'est ça un Clasico. Nous avions besoin de cette ambiance, de cette fougue, surtout après les quatre défaites de l'an dernier. Ce sont des ennemis et il faut les attaquer, car lorsqu'ils ont gagné, ils ne nous ont pas respectés non plus. Un Clasico motive forcément, mais entendre ce genre de choses motive encore plus", a assuré Thibaut Courtois, soucieux de glisser un petit mot à Lamine Yamal pour son attitude durant cette rencontre. “Je l’ai vu parler à Carvajal et la petite altercation a éclaté… alors je lui ai dit quelque chose aussi”, a-t-il révélé.
Courtois n’en veut pas à Yamal
Malgré cette prise de bec qui fait partie du folklore d’un Clasico, Thibaut Courtois admet ne pas en vouloir à l’Espagnol de 18 ans. “Comme je le disais, quand les émotions sont à vif, on dit des choses qu’on n’a pas besoin de dire. Mais c’est ça un Clasico. On avait besoin de cette ambiance, de cette intensité, surtout après les quatre défaites de l’année dernière. On a besoin de cette intensité, de ce sentiment que Barcelone est un ennemi et qu’on doit les attaquer car même quand ils ont gagné, ils ne nous ont pas vraiment témoigné de respect. (...) Ce ne sont que des chamailleries de terrain, des choses qu’il faut accepter”. Pour Thibaut Courtois, la hache de guerre est donc enterrée. Du moins provisoirement, jusqu’à ce qu’un merengue ou un blaugrana décide de la déterrer lors d’un prochain Clasico.








