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Qualifications Coupe du monde 2026 : La belle série offensive des Bleus
Face à l’Ukraine (4-0), l’équipe de France a enchaîné un huitième match consécutif avec au moins deux buts à son actif, ce qu’elle n’avait plus réussi depuis 25 ans.
L’équipe de France a rempli son contrat et s’est même permise de le faire avant la 6e et dernière journée des qualifications de la Coupe du monde. Hier soir, au Parc des Princes, elle a surclassé l’Ukraine (4-0) pour s’offrir un aller simple pour l’Amérique en juin prochain. Une victoire nette venue entretenir une nouvelle dynamique offensive.
Depuis le revers en Croatie, le 20 mars dernier, en quart de finale aller de la Ligue des nations (0-2), les Bleus ont toujours trouvé la faille chez leurs adversaires. Mieux encore, ils y sont parvenus au moins à deux reprises à chaque fois. Une série qui s’étire à présent sur huit matchs et que la sélection tricolore n’avait plus connue depuis 25 ans. À l’époque, la bande au capitaine Didier Deschamps avait maintenu son rythme lors de douze rencontres d’affilée, n’en perdant qu’une seule (2-3 contre les Pays-Bas) et raflant au passage l’Euro 2000.
Au bon vouloir de Mbappé
Cette bonne passe offensive de la France épouse le retour en pleine forme de Kylian Mbappé. Qu’on apprécie ou non la situation, et malgré une abondance de talents dans son effectif, la sélection vice-championne du monde en 2022 demeure fondamentalement dépendante de son capitaine, à la fois meilleur passeur de son histoire et deuxième meilleur buteur. Lors de l’Euro 2024, son manque d’efficacité avait rejailli sur tout un collectif dont on avait loué la solidité tout en s’inquiétant de son incapacité à marquer (quatre buts en six matchs). Victime d’une fracture du nez, l’attaquant français avait fini la compétition avec une seule réalisation.
Depuis juin, Kylian Mbappé a changé de rythme. Dans le sillage de sa très bonne saison individuelle au Real Madrid où il a réussi son adaptation, retrouvé ses jambes et acquis un statut de leader, il a fait trembler les filets adverses à chacune de ses apparitions avec les Bleus. En six matchs, il a compilé sept buts tout en distribuant cinq passes décisives. Aucun attaquant français n'avait été décisif ainsi depuis Jean-Pierre Papin entre septembre 1990 et novembre 1991. "Il est dans une période depuis un bon moment, dans sa tête et dans son corps, où il a retrouvé son meilleur niveau. Il a cette capacité à fédérer les jeunes et les plus anciens. Il a écouté, il a appris (…) C’est Kylian. Il est exigeant avec lui-même. Il respire le bonheur, même s’il a connu des moments compliqués. Mais j’ai toujours dit que l’équipe de France serait meilleure avec Kylian. Qu’il reste comme ça", a salué Didier Deschamps, ravi de voir son capitaine rayonner ainsi et entraîné dans son sillage ses coéquipiers.
Le sélectionneur sait sa chance depuis sept ans d’avoir à sa disposition un joueur de cette envergure et pouvant avoir un tel impact. Il espère que cette dynamique se prolongera le plus longtemps possible, au moins jusqu’au soir du 19 juillet 2026, date de la finale de la Coupe du monde. Un rendez-vous coché par l’intéressé depuis longtemps, lui qui a noué une relation particulière avec cette compétition. "Jouer la Coupe du monde, c’est tellement spécial. C’est un privilège. On aura la responsabilité de représenter tous les Français", a expliqué celui qui, en signant un doublé contre l’Ukraine, a atteint la barre des 400 buts en carrière, une première pour un joueur si jeune.








