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Coupe du Monde 2026 : l'Italie retient son souffle
Non qualifiée pour les deux précédents mondiaux, la « Squardra azzurra » va encore devoir passer par la douloureuse épreuve des barrages pour espérer voir la Coupe du Monde 2026 aux États-Unis. Première étape le 26 mars face à l'Irlande du Nord.
La Grande botte va-t-elle faire le coup du chapeau ? Déjà privée de la Coupe du Monde 2018 puis 2022, l'Italie se retrouve encore en difficulté dans sa phase qualificative pour le mondial américain. Arrivé en pompier de service en juin dernier au chevet d'une sélection en grande difficulté dans le groupe I, Gennaro Gattuso n'a pas permis à la « Squadra azzurra » de rattraper la Norvège.
Les Norvégiens du trio Ødegaard-Sorloth-Haaland ont carburé à fond jusqu'au bout et se sont payé le luxe de s'imposer 4-1 à San Siro dimanche dernier pour terminer en beauté et assurer leur qualification directe pour le Mondial.
Gennaro Gattuso a livré ses excuses au peuple italien pour avoir échoué. Car même s'il reste encore deux matchs de barrage à gagner pour arracher la qualification, face à l'Irlande du Nord d'abord puis face au vainqueur de Pays de Galles – Bosnie, c'est tout un pays qui va encore vivre dans l'angoisse d'une nouvelle désillusion jusqu'à fin mars.
Une lente descente aux enfers
C'est simple, depuis son sacre en 2006, l'Italie a enchaîné les déceptions en Coupe du Monde. Il y a d'abord eu deux éliminations au premier tour, en 2010 en Afrique du Sud puis en 2014 au Brésil. Deux revers qui avaient déjà été vécus comme deux humiliations pour la formation la plus titrée d'Europe avec quatre sacres, a égalité avec l'Allemagne. Il fallait en effet remonter à la Coupe du Monde 1974 pour retrouver la trace d'un pareil fiasco.
Malheureusement pour nos voisins transalpins, la suite a été pire. L'épreuve des barrages est en effet redoutable et la Nazionale l'a appris à ses dépens lors des deux campagnes de qualifications précédentes. Dominée par une Espagne resplendissante dans le groupe G des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2018, l'Italie avait alors échoué en double-confrontation face à la Suède (1-0 à Stockholm, 0-0 à Milan), et s'était contentée de regarder le parcours victorieux des Bleus à la télé.
Là encore, le séisme avait été à la hauteur de l'événement, pour une première depuis soixante ans ! Mais là encore, la Grande Botte a continué de creuser quatre ans plus tard, en passant à nouveau à côté du Mondial qatari, après un nouvel échec en barrages.
Le parcours en éliminatoires avait encore été laborieux avec une deuxième place derrière la Suisse, puis une élimination surprise dès la demi-finale des barrages, 1-0 face à la Macédoine du Nord. Une humiliation de plus... Qu'en sera-t-il cette année ?
Des raisons d'y croire
Malgré l'échec cuisant face à la Norvège dimanche, Gennaro Gattuso avait réussi à développer de bonnes choses sur ses cinq premiers matchs remportés à la tête de la sélection transalpine. Même si son effectif souffre forcément de la comparaison avec les grandes équipes d'Italie des décennies précédentes, cette Nazionale a bien évidemment les qualités pour passer ce cap des barrages.
En face, il y aura d'abord la modeste Irlande du Nord, qui n'a plus participé à une Coupe du Monde depuis quarante ans, et va devoir défier l'Italie sur ses terres. « C’est une équipe qui est certainement à notre portée, et nous allons tout donner dans ce match couperet. Ils sont très forts physiquement et jouent beaucoup sur les 'seconds ballons'. Il faudra faire un grand match, mais nous pouvons y arriver », a déclaré Gennaro Gattuso hier.
En cas de victoire, ce sera ensuite le Pays de Galles ou la Bosnie, et il faudra cette fois aller gagner à l'extérieur.
« Nous savons que le Pays de Galles et la Bosnie sont deux équipes qui possèdent des stades très chauds. Mais pensons d'abord à la demi-finale, puis nous verrons ensuite... », a conclu le champion du monde 2006.
Reste maintenant quatre longs mois d'attente, durant lesquels il faudra espérer que tous les joueurs majeurs restent en bonne santé pour aborder les échéances du 26 et potentiellement du 31 mars dans les meilleures conditions.








