Mission réussie pour Rudi Garcia et la Belgique. À l’instar d’autres grandes nations européennes comme l’équipe de France, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Portugal ou encore l’Espagne, les Diables Rouges ont officiellement validé leur ticket pour la Coupe du monde 2026 (11 juin - 19 juillet) cette semaine. Grâce à sa très large victoire acquise face au Liechtenstein (7-0), ce mardi soir, la sélection belge s’est en effet assurée de la tête du groupe J dans ces éliminatoires au Mondial 2026, synonyme de qualification pour la prochaine grande messe estivale. Mieux encore, les partenaires de Kevin De Bruyne et de Romelu Lukaku, absents lors de ce rassemblement de novembre pour cause de blessure, sont assurés du statut de tête de série pour le tirage au sort de la phase de groupes, programmé le 5 décembre.

Si le parcours de la Belgique dans ces qualifications n’a pas été un long fleuve tranquille, l’essentiel est assuré pour cette nation en quête d'identité et de repères depuis l’arrivée de Rudi Garcia. Officiellement présenté à la presse le 24 janvier dernier en tant que nouveau sélectionneur des Diables Rouges, le technicien tricolore avait comme première mission de donner un nouvel élan, un nouveau souffle à une Belgique malade et en crise de résultats sous la houlette de Domenico Tedesco, son prédécesseur. Un objectif jusqu’à présent rempli à écouter Thomas Meunier, l’un des cadres de cette sélection depuis plusieurs années. “Le nouveau staff qui est arrivé insuffle quelque chose de frais, quelque chose de neuf et franchement, ils font bien leur travail et le groupe est derrière eux”, a-t-il expliqué.

“C’est un super coach”

Invité ensuite à comparer le travail de l’ancien entraîneur de l’OM et de l’OL à celui de Domenico Tedesco, remercié il y a moins d’un an pour son manque de résultats, le latéral droit affirme que chacun a ses propres méthodes qui fonctionnent, ou non. “Ce sont deux staffs complètement différents. On ne peut même pas les comparer. Il y en a un, c’est vraiment une nouvelle génération à toujours réinventer le football, des nouveaux exercices, nouvelles tactiques, nouveau ci, nouveau ça. C’est quelque chose d’enrichissant, mais qui n’est pas forcément à la portée de tout le monde. Ici, on a un staff qui travaille énormément sur les bases et en réalité, quand les bases sont bonnes, après seulement, on peut construire”, développe avec franchise le joueur du LOSC dans des propos rapportés par RTL.

“Et voilà, il a de la bouteille, il sait comment ça fonctionne et pour l’instant, ce qu’il fait, que ce soit à l’entraînement ou durant les matchs, c’est très, très bon”, s'enthousiasme Thomas Meunier, qui a fêté sa 86e sélection avec les Diables Rouges durant ce rassemblement de novembre. S’il n’a pas encore l’ancienneté de son compatriote, Alexis Saelemaekers s’est montré tout aussi élogieux vis-à-vis de son sélectionneur au moment de faire le bilan du début de son mandat. “C’est un super coach. Je pense que ce n’est pas facile pour un sélectionneur d’avoir les joueurs très peu de temps comme ça en sélection nationale, mais il fait son job à merveille et cette qualification le prouve et j’espère qu’on pourra lui rendre encore de grandes choses pendant la Coupe du monde.” En Amérique, Rudi Garcia bénéficiera d’un statut de tête de série certes, mais plus important encore, de la confiance de tout un groupe.