Bayern Munich : Rummenigge veut punir ses supporters
Karl-Heinz Rummenigge, le président du Bayern Munich, a promis d'agir contre ses supporters suite aux banderoles déployées contre le président de Hoffenheim.
Le match entre Hoffenheim et le Bayern a connu samedi soir une tournure complètement inattendue, avec une interruption de plusieurs minutes et qui fut suivie par un dernier quart d’heure où les joueurs des deux camps ont refusé le jeu. Des initiatives pour protester contre la bêtise des supporters bavarois, qui n’ont rien trouvé de mieux que d’insulter le propriétaire du club adverse (Dietmar Hopp) à travers des pancartes infamantes et particulièrement vulgaires.
Rummenigge déplore le « vilain visage » montré du Bayern
En Allemagne, aussitôt le match terminé, l’action entreprise par les acteurs a été unanimement saluée dans les médias. C’était une mesure forte, mais inévitable pour lutter contre la stupidité, la discrimination et les attaques gratuites dans le stade. Karl-Heinz Rummenigge, le patron du Bayern, a aussi applaudi ses joueurs : « J’ai été choqué par ce qui s’est passé, a-t-il lâché en zone mixte. C’était une vraie honte. Et c’est bien que le match se soit terminé comme ça. Ce sont les joueurs qui ont décidé ça et j’approuve totalement. On a brandi notre propre menace aux fans ».
Karl-Heinz #Rummenigge, der Vorstandsvorsitzende des #FCBayern, äußerte sich nach #TSGFCB in einem Interview zu den Schmähplakaten gegen Dietmar Hopp und der Solidarität des FC Bayern.
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— FC Bayern München (@FCBayern) February 29, 2020
Rummenigge ne compte pas en rester là. Il a promis des mesures fortes contre ceux qui ont fauté. « Ce qui s'est passé dans les tribunes c’est inexcusable. C’était le mauvais visage du Bayern Munich. Nous avons tout filmé et nous allons agir de toutes nos forces contre ceux qui ont discrédité notre club ». Côté Hoffenheim, on s’est gardé de mettre de l’huile sur le feu. Hopp, apparu très touché par ces regrettables événements, s’est contenté de lâcher : « si seulement je savais ce que ces idiots me veulent ».