L’OL à un tournant
Après l’échec de la piste Christophe Galtier, Peter Bosz devrait succéder à Rudi Garcia sur le banc de l’OL.
Un (quasi) mutisme étonnant. Depuis que Rudi Garcia a annoncé son départ de l’OL, en réglant ses comptes avec Juninho, et qu’on a appris que Christophe Galtier ne lui succéderait pas, Jean-Michel Aulas, épargné par son ex-entraîneur, a seulement réagi avec trois tweets, publiés mardi. "Très déçu de la politique de la terre brulée de Rudi Garcia qui réécrit l’histoire, oubliant qu’il avait le meilleur effectif, a d’abord écrit le président lyonnais. Dommage que Rudi n’ait pas su travailler avec Juni qui l’avait pourtant choisi et accompagné. Juni a tout notre soutien. Que de mauvaises excuses de la part de Rudi !" Avant de conclure : "L’avenir s’écrit avec des ambitions nationales et européennes dès la prochaine saison, avec un nouvel entraîneur et des moyens financiers au service de ces ambitions."
Juninho sort la sulfateuse
Régulièrement mis de côté au profit de Maxence Caqueret, Bruno Guimaraes, sur le même réseau social, ne s’est lui pas gêné pour répondre vertement à Garcia, tout comme… la fille de Juninho ! Avant que le directeur sportif brésilien ne s’en charge lui-même sur OL TV. "Je n'ai pas l'impression d'avoir été trahi, je connaissais son caractère. On est trahi par ses vrais amis. Ce n'était pas quelqu'un que j'appréciais beaucoup comme personne", a notamment lâché l’ancien milieu de terrain, évoquant un technicien qui aurait "un manque total de confiance en lui. Et du coup il veut toujours montrer qu'il est beau, qu'il est costaud. S'il peut parler et se voir dans la télé, il est content. Il est vraiment froid, humainement, il n'a pas de sentiments pour les gens autour."
Le deuxième entraîneur étranger de l’ère Aulas ?
Ce règlement de comptes en public, plutôt rare dans le milieu, a donc beaucoup fait jaser, sans que l’on sache qui en est ressorti gagnant. S’il y en a un… Cet épisode fragilise malgré tout Juninho, qui n’a pas toujours été très inspiré depuis son intronisation il y a deux ans, lui qui était arrivé aux côtés de son compatriote Sylvinho, un entraîneur remercié après sept matchs… Et après le Brésilien, on pourrait connaître le deuxième entraîneur étranger de l’ère Aulas. D’après L’Equipe, le Néerlandais Peter Bosz ferait désormais office de favori pour le poste. Ancien joueur de Toulon (1988-1991), il parle très bien français et a notamment dirigé l’Ajax, Dortmund et le Bayer Leverkusen. Un plan B séduisant pour l’OL, qui a déjà commencé à se renforcer avec l’arrivée de l’ex-défenseur rennais Damien Da Silva, qui était libre. Le jeune et prometteur attaquant Randal Kolo Muani pourrait suivre, pour cette nouvelle saison sans Ligue des Champions. Mais avec la Ligue Europa, cette fois.