Il y a un parfum de retrouvailles qui plane dans l’air dans cette saison de Ligue des Champions féminine. L’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain pourraient se retrouver en demi-finale de la compétition et nous livrer un nouveau duel épique. Mais avant cela, Lyonnaises et Parisiennes doivent se sortir du piège tendu lors des quarts de finale. L’OL doit d'abord affronter le Benfica Lisbonne. Les Fenottes abordent le match aller ce mardi soir en position d’immenses favorites. Huit fois vainqueures de la compétition, elles savent comment assumer ce statut qui leur colle à la peau chaque fois qu’elles disputent une rencontre de C1. Surtout que les Rhodaniennes connaissent bien les Portugaises et les avaient largement battues lors de la saison 2021-2022 en phase de groupes (deux fois 5-0).

Lyon en a l’habitude

Attention tout de même à ne pas se faire surprendre comme ce fut le cas en Coupe de France dernièrement. L’OL a chuté contre toute attente face à Fleury en demi-finale (0-0, 5 t.a.b. à 4). Un échec auquel nous ont rarement habitués Delphine Cascarino et ses partenaires. Heureusement, les championnes de France ont bien rectifié le tir ce week-end au moment de retrouver leur bourreau fleurien (4-0). "On avait une revanche à prendre", a lancé l’attaquante lyonnaise en conférence de presse. Avec le retour de la Ligue des champions, "nous allons enchaîner les matches, mais nous avons l'effectif pour faire tourner", a-t-elle assuré ensuite. Difficile d’imaginer Lyon perdre pied face à Benfica mais l’heure est à la prudence.

Un outsider à ne pas prendre à la légère pour Paris

Du côté du PSG, c’est la même chanson. Les Parisiennes sont largement favorites de leur quart de finale. Elles retrouveront Hacken dès ce mercredi pour la première manche. Là-aussi, il faut éviter à tout prix de se faire surprendre par un club scandinave, véritable outsider de la compétition. En poules, les joueuses de la formation suédoise ont affronté le Paris FC et ont réussi à éliminer les Franciliennes. Paris ne doit donc pas prendre à la légère cette équipe pour ne pas vivre le même scénario que son voisin régional. "C'est toujours mieux d'être les outsiders", explique d’ailleurs la meneuse de jeu de Göteborg Rosa Kafaji, espérant même qu'"inconsciemment, les Parisiennes pourraient nous prendre un peu de haut".

Une confiance qui doit perdurer

La dynamique actuelle devrait permettre à Sakina Karchaoui et ses partenaires de se déplacer en Suède avec le plein de confiance. Les joueuses de Jocelyn Prêcheur sont invaincues depuis le 23 novembre dernier et une défaite face au Bayern Munich en Ligue des Champions (0-1). Il y a un peu plus d’un mois, elles sont même allées chercher un nul plus qu’encourageant sur la pelouse de l’OL (1-1). Un score même frustrant pour les Parisiennes qui se sont fait rejoindre en toute fin de rencontre (90e).

Finalistes de la LDC en 2015 et 2017, battues par Francfort puis par l’OL, les Rouge et Bleu veulent enfin connaître la joie d’un sacre européen. Pour cela, elles comptent sur leur serial buteuse Tabitha Chawinga, auteure de 14 réalisations en D1 Arkema et 3 en Coupe d’Europe. Mais la route est encore longue. Il faudra d’abord ne pas trébucher contre Hacken avant de probablement croiser le fer de leur rival lyonnais. Dans l’autre partie de tableau. Deux autres favoris devraient se retrouver dans le dernier carré. Tenant du titre, le Barça affronte Brann alors que Chelsea est, de son côté, opposé à l’Ajax. Les Espagnoles et les Anglaises ne devraient pas avoir de mal pour passer ce tour avant de se faire face dans l’autre demie.