Premier League : Tottenham n’est pas à vendre
Dans un communiqué publié tard dimanche soir, le club londonien a fait savoir qu’il avait rejeté plusieurs offres de rachat.
Tottenham vit une trêve internationale pour le moins animée. En fin de semaine dernière, le club a officialisé le départ de Daniel Levy, amorçant de fait une nouvelle ère où il espère connaître "plus de victoires, plus souvent".
Un petit séisme, puisque le dirigeant occupait la présidence des Spurs depuis 2001. Et une réplique n’a pas tardé à suivre. Hier soir, la nouvelle direction londonienne a été contrainte de réagir officiellement à des rumeurs d’un possible rachat. "Le conseil d'administration de Tottenham Hotspur Limited (« Tottenham Hotspur », le « Club » ou la « Société ») a pris connaissance des récentes spéculations médiatiques et confirme que son actionnaire majoritaire, ENIC Sports & Developments Holdings Ltd (« ENIC »), a reçu et rejeté sans équivoque des manifestations d'intérêt préliminaires distinctes concernant des propositions d'acquisition de la totalité du capital social émis et à émettre d'ENIC, provenant de PCP International Finance Limited (« PCP ») et d’un consortium d'investisseurs dirigé par le Dr Roger Kennedy et Wing-Fai Ng par l'intermédiaire de Firehawk Holdings Limited (le « Consortium »). En raison de la participation majoritaire d'ENIC dans Tottenham Hotspur, si une offre d'acquisition d'ENIC était faite et menée à bien, une offre obligatoire serait requise en vertu de la règle 9 du Code pour acquérir les actions de Tottenham Hotspur qui ne sont pas déjà détenues par ENIC", a précisé Tottenham dans un communiqué publié tard dimanche soir.
Une recherche d’investisseurs en suspens
Cette déclaration intervient alors que des rumeurs avaient bruissé ces derniers temps dans les médias à propos d’une offre publique d'achat sur Tottenham de l'ancienne copropriétaire de Newcastle United, Amanda Staveley. Cette dernière avait notamment été aperçue dans les travées du Tottenham Stadium en fin de saison dernière, alimentant de fait les spéculations. Comme le rapporte ESPN, son nom avait en outre été associé plusieurs fois au cours de la dernière année à celui de PCP International Finance, dont le projet de rachat était connu.
Toujours selon le média américain, Amanda Staveley devait s’exprimer ce lundi 8 septembre pour clarifier ses intentions à l’égard du récent vainqueur de la Ligue Europa. Une déclaration dont elle pourra visiblement s’abstenir. "Le conseil d'administration du club et ENIC confirment que Tottenham Hotspur n'est pas à vendre et qu'ENIC n'a pas l'intention d'accepter une telle offre d'acquisition de sa participation dans le club", peut-on encore lire dans le communiqué londonien.
Si la direction des Spurs s’est montrée sans équivoque sur sa situation, il est également de notoriété publique qu’ENIC, propriétaire de 86.58 % du club et géré par le Lewis Family Trust, cherche de nouveaux investisseurs pour acquérir une participation minoritaire. L’année dernière, Daniel Levy a ainsi mené des pourparlers qui n’ont finalement pas abouti.
Avec le départ de l’homme d’affaires et le bouleversement à sa tête, les propriétaires de Tottenham se concentreraient davantage sur le soutien au nouveau président non exécutif, Peter Charrington, au directeur général, Vinai Venkatesham, et au manager, Thomas Frank, tous nommés en 2025, afin d’assurer la réussite de l’équipe sur le terrain. Une transition nécessaire avant de songer peut-être à nouveau à s’ouvrir à des investisseurs extérieurs.