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Premier League : Jamie Carragher compare Liverpool au Real Madrid
Au moment de commenter le mercato estival mirifique des Reds, l’ex-défenseur anglais a osé les champions d’Angleterre aux "Galactiques" merengues du début des années 2000.
Une folie rouge. Cet été, Liverpool a libéré les cordons de sa bourse et n’a pas regardé à la dépense. Les joueurs qu’il voulait, le club anglais les a achetés, qu’importe s’il fallait payer le prix fort. Florian Wirtz ? Après avoir séduit le joueur par son projet sportif présenté par Arne Slot, il a réduit à néant la concurrence du Bayern Munich et, plus modestement, de Manchester City en signant un chèque de 117,6 millions d’euros, hors bonus, au Bayer Leverkusen. Hugo Ekitike ? Échaudé par les âpres négociations avec Newcastle concernant Alexander Isak, Liverpool a puni les Magpies en déboursant 90 millions d’euros sur l’attaquant français visé… par ses interlocuteurs. Comme si cela ne suffisait pas, les Reds ont fini par s’offrir le buteur suédois lors du dernier jour du marché des transferts, n’hésitant pas à mettre sur la table 144 millions d’euros, soit le plus gros transfert de l'histoire de la Premier League.
Trois exemples illustrant autant la désirabilité du champion d’Angleterre que son invraisemblable surface financière, confortée par les économies des dernières années, les primes de classement et un nouveau cycle de droits télévisuels (7,8 milliards d’euros sur quatre ans, ndlr). "Anfield ressemble désormais à l'âge d'or des années 1970 et 1980, lorsque l'équipe était la plus attractive et le club le plus rusé du pays, voire d'Europe. Avec la signature record d'Alexander Isak, la transformation de Liverpool en « galactique » de la Premier League est achevée", a estimé Jamie Carragher.
"Liverpool se comporte davantage comme le Real Madrid de Florentino Perez"
Devenu aujourd’hui consultant pour Sky Sports ou CBS, l’ancien défenseur des Reds mesure le chemin parcouru par un club qu’il connaît par cœur pour y avoir été formé à partir de 1988 avant d’y passer l’intégralité de sa carrière jusqu’en 2013. Après s’être appuyé sur certains joueurs du cru, à son image ou celle de Steven Gerrard, le pensionnaire d’Anfield a changé de stratégie. "Liverpool se comporte davantage comme le Real Madrid de Florentino Perez, Barcelone à son apogée, Manchester United lorsque Sir Alex Ferguson semblait capable de recruter n'importe quel joueur, ou Chelsea et Manchester City lors des premières fenêtres de transfert après leurs acquisitions respectives par Roman Abramovich et Abu Dhabi", observe-t-il. Une évolution radicale où l’argent permet toutes les folies.
Si Liverpool a établi un nouveau record en dépensant près de 500 millions d’euros sur ce seul été, rien ne garantit pourtant que le succès sera au rendez-vous. Pour preuve, ces mêmes Reds n’avaient investi qu’une quarantaine de millions d’euros à l’été 2024 et recruté seulement deux joueurs (Federico Chiesa et Giorgi Mamardashvili), dont un seul a intégré l’effectif (le portier géorgien a été prêté à Valence, ndlr). Cela ne les avait pas empêchés d’écraser la Premier League. S’il s’est clairement renforcé, le champion d’Angleterre apparaît néanmoins plus fragile, car les membres de son effectif ont moins d’affinités. Une donnée qui pourrait jouer sur le long terme. En attendant, les hommes d’Arne Slot ont compilé trois victoires, nattant notamment Arsenal dimanche dernier (1-0), en autant de matchs et dominent déjà le classement. Le règne se prolonge.