Qualifications Coupe du monde 2026 : Une invincibilité à préserver pour les Bleus

Opposée à l’Islande au Parc des Princes, l’équipe de France veut enchaîner après son succès initial contre l’Ukraine (2-0) et s’emparer seule de la place de leader du Groupe D face à un adversaire contre qui elle n’a jamais perdu.

L’équipe de France aborde son deuxième rendez-vous des qualifications pour la Coupe du monde 2026 avec sérénité et légèreté. Il y a quatre jours, vendredi dernier, elle a en effet réussi son entrée en matière en allant s’imposer en Pologne, où l’Ukraine a trouvé refuge en ces temps de guerre sur les rives de la mer Noire (2-0). Une victoire autoritaire qui a permis d’enclencher une bonne dynamique et de positionner les Bleus dans le groupe D. Deuxièmes à la différence de buts derrière l’Islande (+2 contre +5), ils entendent bien s’emparer seuls de la première place, la seule qui les intéresse, car celle-ci délivre directement un billet pour les États-Unis, le Canada et le Mexique l’été prochain.

Ce mardi 9 septembre, les hommes de Didier Deschamps ont l’occasion de s’exécuter avec la réception de l’équipe nordique. Il y a neuf ans, cette dernière avait fait souffler un vent de fraîcheur et de nouveauté sur le football européen. Qualifiée pour son premier championnat d’Europe en 2016, elle avait poussé son aventure française jusqu’en quarts de finale, où les Bleus l’avaient ramenée à la réalité (2-5). Depuis ce cinglant revers, les Islandais ont perdu de leur superbe mais restent capables de performances ponctuelles, comme en juin 2024, quand, juste avant l’Euro allemand, ils ont dominé l’Angleterre d’Harry Kane à Wembley (1-0), ou en juin dernier avec une victoire en Écosse (3-1). Surtout, ils ont fait le plein de confiance à domicile en fin de semaine dernière en dynamitant l’Azerbaïdjan, grâce notamment à un doublé du milieu de Cologne, Ísak Jóhannesson (5-0).

Une supériorité à entretenir

De quoi maintenir en alerte Kylian Mbappé et ses partenaires. Néanmoins, ces derniers savent déjà à quoi s’en tenir et ont surtout conscience des enjeux. Une nouvelle victoire leur permettrait de compter six points et surtout de décrocher un autre rival. Un rival contre lequel les Tricolores n’ont pour l’heure jamais failli. Si la méfiance est toujours nécessaire pour éviter les écueils, l’histoire est là pour rappeler que, depuis le premier affrontement entre les deux nations en juin 1957 à Nantes, lors des qualifications pour la Coupe du monde 1958 (8-0), la France a croisé 15 fois l’Islande et présente un bilan de onze victoires pour quatre nuls. Une série que Didier Deschamps se verrait mal briser dans sa dernière campagne de qualifications pour une grande compétition internationale.

Pour cela, il devrait s’appuyer sans surprise sur son capitaine, Kylian Mbappé. Celui-ci devrait être accompagné de Bradley Barcola, déjà titulaire contre l’Ukraine, et de Marcus Thuram, pressenti pour pallier les forfaits sur blessure des Parisiens Ousmane Dembélé et Désiré Doué. Pour le reste, le sélectionneur français devrait reconduire sensiblement la même équipe, avec Michael Olise en position reculée derrière l’attaquant de pointe et le duo Aurélien Tchouaméni-Manu Koné à la récupération. La charnière Dayot Upamecano-Ibrahima Konaté devrait aussi être alignée, avec Jules Koundé à droite et, a priori, Théo Hernandez à gauche à la place de Lucas Digne. Un éloge de la stabilité prouvant sa satisfaction quant à l’expression collective de son équipe en Pologne et la nécessité de s’appuyer sur ses certitudes dans ce contexte particulier où le moindre faux pas est difficile à rattraper.