Football : Les confidences de Raphaël Varane sur la finale du Mondial 2022
Raphaël Varane a profité d’une intervention dans l’émission diffusée sur Youtube “The Bridge” pour raconter les coulisses de la finale de la Coupe du monde 2022, perdue face à l’Argentine.
Raphaël Varane n’a toujours pas digéré. Il y a un peu plus de deux ans, le 18 décembre 2022, l'Argentine et la France livraient l'un des matchs les plus iconiques de tous les temps en finale de Coupe du monde. Une rencontre ô combien haletante et riche en émotions, finalement perdue par les Bleus au terme d’une séance de tirs au but gravée dans les mémoires (3-3, 2-4 t.a.b.), et à laquelle Raphaël Varane a assisté aux premières loges. Titulaire en charnière centrale aux côtés de Dayot Upamecano pour tenter de glaner la troisième étoile de l’équipe de France, l’ancien joueur du Real Madrid, bien que diminué et à bout de force, avait livré un âpre combat pendant près de deux heures avant de céder sa place à Ibrahima Konaté dans le deuxième acte de la prolongation.
Désormais jeune retraité, l’homme de 31 ans a accepté de revenir sur les coulisses de cette finale dans le nouvel épisode de The Bridge, un talk-show diffusé sur YouTube et co-animé par Sébastien Abdelhamid et Aurélien Tchouaméni. Bien sûr toujours aussi affecté par ce match au dénouement cruel pour les Bleus, Raphaël Varane estime en revanche que les hommes de Didier Deschamps n’ont pas abordé la partie de la bonne manière sur le plan de la motivation. “Moi, ce que j’ai ressenti, c’est qu’on jouait une finale… mais que ce n’était pas le dernier match de ta vie. Sur le moment, tu dois être transcendé, tu joues une finale de Coupe du monde… On jouait avec la pression de l’évènement, mais pas transcendés comme en 2018”, explique avec franchise l’ancien international français.
"L'approche de la finale n’était pas la même qu’en 2018”
Vainqueur de la Coupe du monde en 2018 en Russie, Raphaël Varane n’a donc pas ressenti dans le vestiaire le même degré de motivation, ni d’entrain, quatre ans plus tard au Qatar. “Dans l’approche du match, tu sentais… On se parlait tous avant la rencontre, on se disait : 'Là, c’est le match de notre vie, il n’y a pas d’autres options'. On ne réfléchissait pas à 'si jamais on perd'. Non ! Il n’y avait pas d’autres chemins, c’était : 'on gagne et c’est tout', ajoute-t-il à propos de 2018 avant de conclure concernant 2022 à travers une courte analyse : “Le scénario est fou, on revient, on a eu des hauts et des bas. Au niveau émotionnel, ça met du temps à retomber et après quand tu analyses le match avec du recul, tu te dis : 'Ouais, c’est vrai que l’approche de la finale n’était pas la même qu’en 2018.'" Un constat qui a le mérite d’être honnête.