Joueur très efficace près du cercle, puisqu'il tournait à 72% de réussite au shoot la saison passée, Walker Kessler ne s'aventure que très, très rarement derrière la ligne à 3-pts. Pour sa première année en NBA, il n'a tenté que trois tirs derrière l'arc. Il pourrait faire plus pour sa deuxième saison, car il a travaillé son shoot cet été. Sa mécanique surtout, qui souffrait de quelques défauts. Notamment au niveau du placement de ses mains et de ses pieds.

« Chaque mécanique est différente, mais la mienne ressemble à un mouvement de catapulte », explique-t-il. « Il n’y a pas une grosse courbe et peu de toucher. Le haut du shoot est important mais la base, c’est l’essentiel, pour moi en tout cas. Si je parviens à bien sentir mes jambes, à me concentrer sur mes appuis, alors souvent mon tir est bien meilleur. Je me sens bien, j’ai vraiment confiance en mon shoot. Maintenant, il faut le voir en situation de match. »

Durant la présaison du Jazz, il a pris quatre shoots à 3-pts. C'est un bon début et son coéquipier Kelly Olynyk le pousse à poursuivre dans cette voie.

« Il est sûrement plus disposé à le faire désormais et il est évident qu’on veut qu’il tire quand il est ouvert », assure l'ancien joueur de Boston. « Son geste est bon, la rotation du ballon est bonne. Ça a l’air bien tout ça. Il en a mis un paquet à l’entraînement. Il s’agit seulement de trouver le bon timing en match. Il va être ouvert, les équipes vont le laisser libre, donc s’il veut shooter, il peut le faire. »