Comme chaque semaine, Toni Kroos se glisse derrière un micro et décrypte l’actualité footballistique dans son podcast 'Einfach mal Luppen' qu’il coanime avec son frère. Cette fois, le champion du monde allemand en 2014 a décidé de s’attarder sur la récente défaite du Real Madrid.

Mercredi soir, le club merengue a enchaîné sa deuxième défaite consécutive. Après avoir perdu ses nerfs et le match contre le Celta Vigo en Liga, il a craqué lors de la 6e journée de la Ligue des champions face à Manchester City (1-2). Un échec que l’Allemand avait du mal à accepter. "Manchester City ne méritait pas de gagner. Le Real Madrid était, en réalité, l'équipe la plus dangereuse", a-t-il postulé avant d’étayer son propos : "Il était clair que Madrid était plus intense. Ce match était plus important pour eux. Ce qui m'a le plus frappé, c'est que City a abordé le match comme à son habitude, mais avec une grande passivité et un manque d'efficacité flagrant."

"Beaucoup moins efficaces pour percer les blocs bas"

Une observation validée par le début de match des hommes de Xabi Alonso. Même privés de Kylian Mbappé, ce sont eux qui ont pris les commandes par Rodrygo peu avant la demi-heure de jeu. "Ils n'ont jamais réussi à se mettre en position de danger, surtout en première mi-temps. Je pense que le Real Madrid a réalisé un match très solide et a défendu avec beaucoup de compacité et d'efficacité dans les zones dangereuses", a appuyé Toni Kroos. Pourtant, sept minutes après l’ouverture du score du Brésilien, Nico O’Reilly a égalisé avant qu’Erling Haaland ne donne l’avantage aux visiteurs en transformant un pénalty juste avant la pause.

Deux buts qui ont bouleversé la dynamique de la rencontre selon l’Allemand et qui ont révélé une autre faiblesse du Real Madrid. "Après le deuxième but de City, ils ont opté pour un bloc défensif très bas. Et cela a mis en lumière un problème évident pour le Real Madrid : ils sont incroyablement performants en transition, mais beaucoup moins efficaces pour percer les blocs bas", a-t-il pointé. Une difficulté renforcée par l’absence de l’attaquant français, principal atout offensif des Merengues et absent pour cause de fracture à l’annulaire gauche et de douleurs au genou gauche.

Sans lui, le Real Madrid n’a jamais refait son retard, plombé par une précision désastreuse puisqu’il n’a cadré que deux de ses dix-sept tentatives. Une défaite amère mais plus logique que ce que la légende allemande veut bien l’admettre.