Jude Bellingham n’a rien pu faire, pas plus que ses coéquipiers, pour empêcher le second revers consécutif du Real Madrid, battu à domicile hier soir par Manchester City lors de la 6e journée de la Ligue des champions (1-2). Une impuissance circonstancielle majorée par l’absence de dernière minute de Kylian Mbappé. Meilleur buteur du club merengue cette saison, l’attaquant français a été contraint de déclarer forfait avant le coup d’envoi en raison d’une fracture d’un doigt de la main gauche et de douleurs au genou gauche.

Privés de leur arme offensive n°1, les Merengues ont fait de leur mieux, parvenant même à ouvrir le score grâce à Rodrygo avant de finalement perdre le contrôle dans la seconde moitié de la première période. Une nouvelle défaite qui vient alimenter une spirale sportive négative au cours de laquelle le Real Madrid n’a gagné que deux fois en huit matchs, pour trois nuls et trois revers. "Nous essayons toujours de résoudre le problème dans le vestiaire. Il y a certains points sur lesquels nous devons souffrir, il semble que nous concédions toujours et cela nous désavantage et nous oblige à jouer d'une manière que nous ne voulons pas. Mais dans le vestiaire, nous avons ce qu'il faut pour renverser la situation, nous avons peut-être besoin d'un peu de chance ou peut-être de quelque chose dont nous devons discuter en interne. Je suis convaincu que cette saison ne s'achèvera pas simplement parce que nous traversons une mauvaise passe", a cherché à expliquer Jude Bellingham à TNT Sports.

"Nous acceptons les conséquences et nous continuons à nous battre"

Un travail en interne qui a déjà démarré après la série de trois nuls consécutifs enregistrée en novembre en Liga. "Après cette série de matchs nuls, nous avons eu des discussions très intéressantes en interne et nous avons senti que nous avions tourné une page. Personne n'abandonne, personne ne se plaint ni ne se lamente. Nous acceptons les conséquences et nous continuons à nous battre", a assuré l’Anglais.

Un esprit combatif peu surprenant chez l’intéressé. Malgré son jeune âge (22 ans), Jude Bellingham affiche un caractère fort et affirmé, développé pour supporter la pression du haut niveau. Une pression plus forte lors de cette période négative mais qui ne semble pas l’affecter. "C'est la vie, n'est-ce pas ? C'est ce pour quoi j'ai signé. Je joue pour le plus grand club du monde et dans l'un des pays les plus scrutés au monde. Je ne veux pas de pitié. Je vis un rêve. Beaucoup de gens mourraient d'envie d'être à ma place. Il y a quelques personnes qui sont un peu négatives, mais ce n'est pas grave. Ça arrive tout le temps. Je prends les choses comme elles viennent. Je me concentre toujours sur le football", a conclu l’ancien joueur du Borussia Dortmund.

Insubmersible dans la tempête même si son influence dans le jeu peine à s’exprimer, Jude Bellingham espère bien guider ses partenaires vers des jours plus heureux. Il en aura une nouvelle occasion dimanche soir à Vitoria-Gasteiz contre le Deportivo Alavés lors de la 16e journée de La Liga (21h sur beIN SPORTS 1).