L’UEFA poursuit la révolution de ses compétitions entamée la saison dernière. Il y a un an, la confédération européenne avait bouleversé et réorganisé le déroulement de la Ligue des champions, de la Ligue Europa et de la Ligue Conférence, abandonnant les traditionnels groupes pour mettre en place une première phase sous la forme d’une poule unique regroupant non plus 32 mais 36 équipes, avec au programme huit matchs par participant, une qualification directe en huitièmes de finale pour les huit premiers et des barrages pour ceux classés de la 9e à la 24e place, tandis que les douze derniers étaient définitivement éliminés sans chance d’être reversés dans la compétition "inférieure".

"Cette décision vise à améliorer l'expérience globale des supporters, des équipes et des villes hôtes"

Très satisfaite de ce nouveau format adopté par tous, l’UEFA n’a pas touché aux nouveaux fondamentaux mais a procédé à quelques ajustements, notamment pour valoriser le classement des clubs, octroyant un avantage du terrain progressif (les deux premiers recevront au retour en huitièmes, quarts et demi-finales, les 3e et 4e en huitièmes et en quarts, ndlr), mais aussi la possibilité de voler cet avantage pour les adversaires. Autre changement symbolique, cette fois annoncé ce jeudi 28 août : l’horaire de la finale. Traditionnellement organisé à 21 h, l’ultime rendez-vous de la saison européenne aura lieu, à partir de mai prochain, à 18 h.

"Cette décision vise à améliorer l'expérience globale des supporters, des équipes et des villes hôtes les jours de match en optimisant la logistique et les opérations, tout en offrant plusieurs avantages concrets. Notre objectif est de faire des jours de match une expérience vraiment agréable pour tous ceux qui veulent participer à l'effervescence, tout en créant une atmosphère accueillante qui permet aux familles et aux enfants d'assister facilement au match de football de club le plus important et le plus attendu de la saison. Pour les supporters qui se déplacent, cela se traduira par un meilleur accès aux transports publics, en particulier après le match, et un retour plus sûr et plus pratique depuis le stade. Pour les villes hôtes, cela renforcera l'impact économique positif de l'événement en donnant aux supporters la possibilité de poursuivre leurs célébrations", se justifie l’UEFA dans un communiqué officiel.

"Si un coup d’envoi à 21 h est parfaitement adapté aux matchs en milieu de semaine, un coup d’envoi plus tôt le samedi pour la finale signifie une fin plus précoce – indépendamment des prolongations ou des tirs au but – et offre aux supporters la possibilité de profiter du reste de la soirée avec leurs proches et de se remémorer le match phare de la saison", abonde de son côté le président de l’UEFA, Aleksander Čeferin.

Toucher un public plus large

Au-delà d’améliorer l’expérience des supporters, l’instance européenne a opté pour cet horaire avancé afin de renforcer la visibilité dans le monde entier du match le plus important de son calendrier. "La nouvelle heure de coup d’envoi s’aligne également sur une fenêtre de diffusion plus accessible, permettant à la finale de toucher une audience télévisuelle et numérique encore plus large dans le monde entier, en mettant l’accent sur l’engagement des jeunes téléspectateurs", peut-on encore lire.

Une évolution à la marge qui devrait néanmoins modifier de nombreuses habitudes et surtout permettre à un public plus jeune de pouvoir assister en intégralité à un spectacle parfois trop tardif. Le rendez-vous est donc pris le 30 mai prochain à 18 h à Budapest pour la finale de la Ligue des champions. Si l’horaire est déjà fixé, reste à savoir qui seront les protagonistes sur la pelouse de la Puskás Aréna pour succéder au Paris Saint-Germain.