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Ligue des champions : Les conseils de Jean-Pierre Papin à Darryl Bakola
Ancien entraîneur de Darryl Bakola quand il officiait sur le banc de l’équipe réserve marseillaise, Jean-Pierre Papin a estimé que le milieu de terrain de 17 ans avait les capacités pour s’imposer à l’OM.
La surprise du chef de Roberto De Zerbi. Contre toute attente, le coach italien a décidé d’aligner d’entrée de jeu le jeune Darryl Bakola ce mardi à l’occasion de la réception de Newcastle comptant pour la 5e journée de Ligue des champions (2-1). Du haut de ses 17 ans, le milieu de terrain, entré à cinq reprises en Ligue 1 pour vingt-quatre minutes de temps de jeu cumulé cette saison, effectuait ainsi sa grande première en tant que titulaire dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Doté de capacités physiques très intéressantes pour son âge, Darryl Bakola a été chargé de remonter les ballons, animer le secteur offensif, presser le milieu adverse, tout en essayant de prêter main forte au duo Pierre-Emile Höjbjerg - Arthur Vermeeren, aligné devant la défense.
Un coup de poker pour tenter de surprendre les Magpies, qui a finalement porté ses fruits. C’est peu de le dire, puisque le joueur phocéen n'a pas joué avec la peur au ventre malgré son inexpérience. Au contraire, le milieu de terrain s’est montré disponible, intéressant par son activité et important par son volume de jeu. Mieux encore, il a profité de cette première apparition en Ligue des champions pour signer une passe décisive sur l’égalisation de Pierre-Emerick Aubameyang dès le retour des vestiaires. Bref, une première titularisation pleine de promesses et d'audace, mais perfectible selon l’ancien joueur emblématique de l’Olympique de Marseille, Jean-Pierre Papin.
Papin juge la première de Bakola
Invité à analyser la copie rendue par son ancien protégé quand il officiait sur le banc de l’équipe réserve marseillaise, la légende olympienne a en effet estimé qu’il pouvait faire encore mieux. “Un peu timoré, un peu timide. Quand on connaît le joueur, on sait qu'il peut faire dix fois mieux. Mais je pense que c'est normal, dans ce contexte. La pression de la Ligue des champions, le stade plein, ce sont plein de petites informations que les jeunes ne sont pas habitués à avoir au quotidien. Mais pour des débuts, surtout avec une passe décisive, c'était pas mal quand même”, a estimé sur RMC le Ballon d’Or 1991 qui, à l’image du peuple phocéen, a été étonné quand il a découvert le onze de départ contre Newcastle.
“Oui, ça surprend, je ne m'y attendais pas ! Je m'attendais plus à voir le petit Robinio Vaz. Mais il a les qualités, sans problème, même si la Ligue des champions, c'est un niveau élevé. Mais au Vélodrome, il n'y a rien de trop élevé. Les supporters adorent que les jeunes du centre de formation jouent (...) Après, c'est un choix osé de Roberto De Zerbi. Mais quand tu as 18 ans, que tu fais un match comme ça, de Ligue des champions, avec cette passion, avec cette importance, ça fait beaucoup d'expérience en peu de temps”, souligne-t-il, conscient que le minot a gravi les échelons à vitesse grand V ces derniers mois pour gagner sa place dans le groupe phocéen.
“Un joueur qui a beaucoup progressé”
“Moi, ce que je retiens, c'est que c'est un joueur qui, en une année et demie, a progressé de manière incroyable. Aujourd'hui, il frappe à la porte des pros. C'est bien que le coach lui ait montré ce qu'était le haut niveau”, relève Jean-Pierre Papin. Dithyrambique au sujet de son ancien joueur, l’attaquant emblématique a tout de même tenu à lui lancer un avertissement pour éviter qu’il ne se brûle les ailes en pleine ascension. “Maintenant, c'est à lui de faire le reste. Le chemin est encore très long. C'est une petite marche qu'il a montée. Maintenant, il y a un escalier complet. Je pense qu'il est capable de le monter.” De précieux conseils que Darryl Bakola tentera de suivre lors de ses prochaines sorties pour confirmer cette grande première, et aller droit au but.








