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Premier League : Jamie Carragher passe de la pommade à Mohamed Salah
Premier à critiquer les performances de la star égyptienne, l’ancien défenseur de Liverpool a tenu à nuancer son avis et a rappelé que cette baisse de régime est sa première depuis qu’il joue avec les Reds.
Mohamed Salah a vécu un week-end pour le moins désagréable. S’il a sûrement apprécié de voir Liverpool gagner à West Ham (2-0), il a certainement moins goûté le choix de son manager, Arne Slot, de l’avoir laissé toute la rencontre sur le banc. Une première pour lui alors même qu’il était apte à jouer depuis plus de cinq ans.
Doit-on voir là le début d’une nouvelle approche de la part de l’ancien technicien de Feyenoord ? Peu probable à en croire Jamie Carragher. "Si vous regardez encore la composition de cette équipe face à West Ham, vous constaterez qu'ils ont quasiment joué sans ailier droit, faute de remplaçant adéquat. Certes, ils ont gagné, mais ce n'est pas un modèle pour l'avenir de Liverpool", a constaté l’ancien défenseur emblématique de Liverpool dans "The Overlap", le podcast de Sky Sports, avant de développer son analyse. "On est content du retour de Joe Gomez, mais ce n'est pas un latéral offensif et il n'a pas d'ailier devant lui. Il a donc dû quasiment jouer ailier droit. Ce n'est pas une progression, c'était juste pour faire le boulot dimanche. Je pense que Salah sera de retour contre Sunderland."
S’il se montre si convaincu par la présence de l’attaquant égyptien, ce n’est pas tant en raison de la gestion de l’effectif mise en place par Arne Slot que de son manque de solutions sur le front offensif. "Tout cela est lié à la composition de l'équipe, où il n'y a aucune solution de remplacement pour les ailiers. Cody Gakpo doit jouer tous les matchs, tout comme Salah, car il n'y a personne derrière lui", a pointé Jamie Carragher.
"Il a essuyé trop de critiques"
Si Liverpool a fortement et chèrement recruté l’été dernier, il a empilé les joueurs évoluant dans l’axe (Isak, Ekitike) ou ayant un penchant à gauche, sans penser à revitaliser son aile droite. Une erreur de casting préjudiciable alors même que Mohamed Salah rayonne moins qu’à l’accoutumée. "J'ai été critique envers Mo Salah en dehors du terrain cette saison. Sur le terrain, il a essuyé trop de critiques. L'équipe ne joue pas bien, donc il ne sera pas aussi performant. Il a un peu plus de trente ans et c'est la première saison de sa carrière où il n'est pas au sommet de son art. Même lors des saisons difficiles de Liverpool ces sept ou huit dernières années, Salah a toujours inscrit 30 buts. C'est la première fois qu'il connaît un début de saison aussi maladroit", a tenu à rappeler l’ancien international anglais, apportant un peu de nuance aux récents et sévères propos tenus jusqu’ici par ses soins.
"Pendant tant d'années, il a eu une grande influence sur ce club et même l'année dernière, quand j'étais ici, il était très important. Il est normal que les gens en parlent s'il ne joue pas. Je réfléchis longuement à chaque composition d'équipe, pas seulement quand Mo joue ou ne joue pas. Nous jouons trois matchs en sept jours. Nous n'avons pratiquement pas eu à le faire la saison dernière, mais je pense que ce sera la troisième fois cette saison. C'est beaucoup, nous avons donc besoin de tous les joueurs", a déminé de son côté Arne Slot.
Ce mercredi soir contre Sunderland, le Néerlandais ne devrait logiquement pas se priver une seconde fois de suite du meilleur joueur de la saison passée, encore moins à Anfield où il n’est plus resté scotché au banc sans entrer en jeu en Premier League depuis le 4 décembre 2019, il y a presque six ans jour pour jour (5-2 contre Everton, ndlr).








