Euro 2024 : Virgil van Dijk prêt à défier Kylian Mbappé
Juste avant le début du tournoi, le défenseur néerlandais s’est attardé sur ce qui l’attend en Allemagne et notamment le duel face à la France (21 juin).
Il n’est jamais trop tard pour découvrir et à 32 ans, Virgil van Dijk s’apprête à combler un trou dans sa carrière. Jamais le défenseur n’avait pris part à un championnat d’Europe. Trois ans après avoir loupé la compétition en raison d’une rupture des ligaments croisés, il sera bien du voyage en Allemagne avec le reste de la sélection néerlandaise pour prendre part à l’Euro 2024. Mieux, il y participera en qualité de capitaine des Oranje, une charge qui lui plaît. "Je suis l’extension du coach. Je connais mon rôle et ça me plaît. Il me va bien. En tant que capitaine, tous les regards sont sur vous mais j’ai l’habitude et c’est quelque chose que j’aime", apprécie-t-il lors d’un entretien accordé à l’UEFA.
Pas de plan anti-Mbappé
Pour sa première dans l’épreuve continentale, Van Dijk croisera notamment l’équipe de France. Un adversaire redoutable qu’il pense pouvoir taquiner avec ses coéquipiers. "La France est toujours difficile. Ils ont évidemment le talent individuel pour vous punir à la moindre erreur mais nous savons aussi que si nous sommes à 100 %, que nous défendons et attaquons bien en tant qu’équipe, nous pouvons poser des problèmes à la France. Tout peut arriver, tout spécialement dans un grand tournoi", analyse-t-il.
Dans cette confrontation, programmée le 21 juin prochain, il aura pour vis-à-vis un certain Kylian Mbappé. Un joueur capable de faire la différence à tout moment mais sur lequel il ne veut pas se trop se focaliser. "Est-ce que je me prépare différemment pour affronter Kylian Mbappé ? Non pas vraiment. Ça n’a pas d’importance contre qui vous jouez, vous devez vous préparer vous-mêmes. Vous savez à peu près à quoi vous attendre, la façon dont les adversaires jouent, ce qu’ils aiment, là où ils sont bons et là où ils ont des faiblesses, et cela s’applique à toutes les équipes, pas juste la France. A la fin, tout est une question de défendre ensemble, en équipe", dit-il dans un éloge du collectif.
Avant de retrouver les Bleus, les Bataves, pas vernis par les blessures ces dernières heures, devront soigner leur entrée dans la compétition face à la Pologne qu’il qualifie d’équipe "difficile". "Si vous gagnez le premier match, c’est un grand pas vers le tour suivant. Ce sera un vrai combat entre nous", se projette le Néerlandais, impatient d’y être. Cela tombe bien, il ne reste que 5 jours à lui et ses coéquipiers avant d’attaquer les choses sérieuses.