Le chapitre équipe de France s’est définitivement refermé pour Olivier Giroud. L’histoire retiendra que c’est sur la pelouse lustrée de Munich, sous un ciel découvert et étoilé de juillet, à l’occasion d’une défaite face à l’Espagne en demi-finale de l’Euro 2024, que le meilleur buteur des Bleus a arboré le maillot frappé du coq pour la dernière fois de sa carrière. Pour sa 137ème et ultime apparition avec l’équipe de France, le meilleur buteur de l’histoire de la sélection tricolore n’aura toutefois pas réussi à peser, à l’image de ses coéquipiers. 

Entré en jeu à la fin du second acte de cette partie contrôlée d’une main de maître par la Roja, Olivier Giroud, fidèle à lui-même, se sera en effet démené pour tenter d’arracher une égalisation miraculeuse, sans grand succès. A l’issue de cette élimination difficile à digérer mais qui résulte d’une certaine logique, Didier Deschamps n’a pas oublié d’adresser quelques mots à l’attention du buteur de 37 ans qui s’apprête à s’envoler vers la MLS, lui qui avait annoncé sa retraite internationale en amont de cet Euro disputé sur le territoire allemand.  

“J’ai envie de lui dire bravo et merci”

"Il est déçu comme tous les joueurs. Olivier était là depuis le départ, c’est le dernier qui reste. Il était là au premier match contre l’Uruguay au Havre (0-0, amical, le 15 août 2012 lors du premier match de Deschamps sur le banc, NDLR). Il a eu des périodes aussi difficiles, où lui aussi n’a pas eu l’efficacité, ce qui ne nous a pas empêchés d’être champions du monde”, a d’abord indiqué le sélectionneur en conférence de presse, avant de poursuivre son hommage, mettant l’accent sur son apport ainsi que son immuabilité sous le maillot tricolore.  

“Et au fil du temps, devenir meilleur buteur aujourd’hui. C’est un exemple de longévité, de sérieux, de professionnalisme. Même s’il a eu moins de temps jeu sur cet Euro. Ça aurait été mieux de finir dimanche (en finale). J’ai envie de lui dire bravo et merci pour tout ce qu’il a fait", a-t-il conclu au détour d’un moment non sans émotion. Malgré ce statut de remplaçant, ses quatre petites entrées en cours de jeu dans la compétition, Olivier Giroud pourra se targuer d’avoir laissé une trace indélébile dans le livre d’histoire de cette sélection déjà bien épais. Et c’est cette prouesse qui ne sera pas oubliée le jour où il décidera de tirer sa révérence.