- Accueil >
- Basketball >
- NBA >
- NBA - Charlotte Hornets / Malik Monk : "Les Bucks n’ont aucun point faible"
NBA - Charlotte Hornets / Malik Monk : "Les Bucks n’ont aucun point faible"
Capable de prendre feu un soir et de se rater le match d’après, Malik Monk s’est confié à beinsports.com avant le choc de vendredi entre les Hornets et les Bucks (19h15 sur beIN SPORTS 1).
Malik Monk n’a pas été pris d’assaut mercredi au Palais des sports Marcel-Cerdan de Levallois où son équipe s’entraînait. Pourtant, son discours sur le manque d’intensité en NBA détonne avec ce que l’on peut entendre habituellement. Pour sa 3ème année en NBA, ce shooteur en série, capable de décoller très haut, déçoit quelque peu et n’a que très peu augmenté son temps de jeu en sortie de banc (19,2 minutes pour 8,4 points inscrits). Mais si les lumières ne seront pas braquées sur lui vendredi soir à l’AccorHotels Arena, les Bucks feraient bien de se méfier de celui qui reste sur 20 points en 21 minutes face au Magic lundi lors du MLK Day…
Malik Monk, êtes-vous excité à l’idée de disputer ce match à Paris ?
Bien sûr, c’est ma première fois à Paris. On revient de la Tour Eiffel, c’est incroyable. Il faut que je demande à Nico (Batum) pour les autres endroits incontournables de la ville (sourire). L’Histoire m’intéresse beaucoup donc je vais certainement visiter des hauts lieux historiques.
Que pouvez-vous nous dire sur les Bucks que vous affrontez vendredi soir (à partir de 19h15 sur beIN SPORTS 1) ?
On les a déjà affrontés une fois cette saison (ndlr : Défaite 96-137 à Milwaukee le 1er décembre dernier). On a nos chances si on joue dur mais c’est vrai que c’est une grande équipe. Ils sont numéro 1 à l’Est et ont le meilleur bilan de la Ligue. Il ne faudra pas faire d’erreurs face à eux mais on a quand même nos chances de l’emporter.
Dans le discours de votre coach, ressentez-vous que le match de vendredi n’est pas qu’une simple exhibition ?
Non, c’est un vrai match ! C’est vrai que c’est fun tout ce qu’il se passe autour mais on est là pour jouer. C’est peut-être ce qui est le plus dur en NBA : ne pas se laisser griser par toutes les distractions autour de nous. Mais c’est ça être pro et faire son job : tout donner pour remporter les matchs.
Les Bucks ont évidemment Giannis Antetokounmpo dans leurs rangs. Il y a-t-il une tactique qui sera mise en place en place pour l’arrêter ?
Il est inarrêtable, personne ne peut l’arrêter (sourire). On ne peut faire qu’une chose : lui faire prendre des tirs difficiles car il n’y a aucune manière de l’arrêter.
Batum : ''Antetokounmpo ? On a rarement vu ça''
Avez-vous ciblé d’autres points forts dans leur équipe ? Ainsi que des points faibles ?
Ils n’ont vraiment aucun point faible ! Ils ont beaucoup de joueurs de grande qualité. Par exemple, Brook Lopez fait 2m13 mais c’est un excellent shooter donc il offre du spacing à son équipe quand il tire à longue distance. Eric Bledsoe et Khris Middleton sont des sacrées armes offensives, George Hill sort du banc. Ils ont beaucoup de vétérans qui apportent leur expérience. C’est vraiment une équipe qui joue bien au basket et fait très peu d’erreurs. Nous, on est une équipe jeune donc ça nous arrive plus facilement de faire des erreurs qui sont exploitées par nos adversaires.
Comment décririez-vous votre saison d’un point de vue individuel ?
Des hauts et des bas ! J’ai bien joué à certains moments et mal à d’autres moments. Mais l’essentiel, c’est que je m’améliore de jour en jour. Je dois arriver sur le terrain plus déterminé à scorer. Je suis un peu trop passif parfois.
L’objectif est-il toujours d’atteindre les Playoffs à l’issue de la saison régulière ?
Du staff à la direction en passant par les joueurs : tout le monde est déterminé à atteindre les Playoffs cette saison. La saison passée, on n’y est pas parvenu à une défaite près mais là, malgré notre série de 7 défaites de rang, on est juste à 3 victoires de la 8ème place (ndlr : détenue actuellement par les Nets). On a juste à gagner deux-trois matchs pour revenir dans la course.
En Europe, les gens ont parfois un peu de mal à comprendre le concept du « tanking », le fait de faire plus ou moins exprès de perdre des matchs en fin de saison pour avoir un meilleur choix de Draft la saison suivante. Qu’en pensez-vous ?
C’est le basketball ! A vrai dire, je préfère le basket européen à la NBA car c’est bien plus un sport d’équipe en Europe que ça l’est aux Etats-Unis. Chez nous, certains joueurs ne pensent qu’à leurs statistiques ou être le joueur star de l’équipe. En Europe, tout le monde s’en moque d’être une star, les joueurs veulent juste gagner des matchs.
Cela signifie que vous pourriez être intéressé par un passage en Europe après la NBA ?
Après ma carrière NBA, je viendrai peut-être en Europe ! Cela joue plus dur et l’esprit de compétition est bien plus élevé. Même si je pense que la NBA est en train de revenir à ce qu’elle était auparavant en termes d’intensité et se rapproche petit à petit de l’Euroleague.
En France, le foot est le sport le plus médiatisé. Suivez-vous un peu le « soccer » ?
J’ai commencé à regarder du football quand je suis arrivé en NBA grâce à Nico (Batum). J’aime beaucoup apprendre des nouvelles choses tous les jours donc je m’y intéresse de plus en plus.
Il y a-t-il une équipe que vous suivez plus précisément ?
Non, je suis surtout des joueurs. Mon préféré ? Cristiano Ronaldo, même si j’aime bien Neymar aussi.
Selon vous, qui serait le Cristiano Ronaldo de la NBA ?
LeBron James ! LeBron car c’est le visage de la NBA, c’est son principal porte-parole et étendard. C’est le premier nom auquel on pense lorsque l’on parle de NBA désormais, comme Ronaldo lorsque l’on parle de foot.
Quel genre de conseils vous donne Michael Jordan ?
Quand on perd des matchs par exemple, il nous dit de garder la tête haute, de continuer à travailler. Il n’est pas du genre à nous donner des conseils en face à face.
Sera-t-il là vendredi à l’AccorHotels Arena ?
Non ! Hummm, en fait, je ne sais pas. On n’a eu aucune information à ce sujet (sourire) !
Le buzzer beater de Monk :