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Ligue des champions : Pas de pression pour Khvicha Kvaratskhelia
A la veille du barrage retour contre Brest, Luis Enrique refuse de brusquer les choses avec l’international géorgien et veille aux équilibres de son groupe.
Le mois dernier, Khvicha Kvaratskhelia a créé la sensation en choisissant de quitter Naples et de rejoindre le Paris Saint-Germain. Un transfert onéreux mais prometteur dont il sait qu’il lui impose un certain niveau de performance. Après six matchs, le Géorgien peut se targuer d’avoir déjà délivré une passe décisive et signer un but. Un bon début qui ne demande qu’à se confirmer et si possible demain soir au Parc des Princes à l’occasion du barrage retour de la Ligue des champions contre Brest.
Comme c’est le cas depuis son arrivée, l’ancien Napolitain devrait démarrer la rencontre. En effet, ce dernier bénéficie de la confiance absolue de Luis Enrique, qui entend lui donner le temps de se fondre dans le collectif parisien. "Je suis satisfait de lui. C'est évident qu'il a besoin d'un temps d'adaptation, il n'y a pas de formule magique. Je suis très content de la manière dont il se comporte et s'entraîne. C'est une recrue pour le long terme. Je ne suis pas pressé", a soutenu l’entraîneur espagnol en conférence de presse.
"Il faut équilibrer, c’est mon travail"
Une attitude bienveillante et protectrice qu’il s’évertue d’avoir avec l’ensemble de son groupe. S’il est un passionné qui ne se ménage pas sur le bord du terrain pendant les matchs et s’impose un engagement fort au quotidien, Luis Enrique est également un homme mesuré, dont l’une des forces est de savoir prendre du recul et ne jamais tomber dans l’excès que la période soit compliquée ou plus favorable comme en ce moment avec son PSG qui impressionne par sa force collective et est invaincu depuis le 26 novembre dernier. "C'est un peu difficile à expliquer. J'essaie d'équilibrer ce qu'il se passe en dehors du contexte de l'équipe. Je suis ambitieux de nature. En début de saison, vous vouliez placer Barcola dans une autre galaxie. J'essaie de calmer les choses. Dembélé est dans un état très agréable en ce moment, il faut maintenir le calme. Il y a des hauts et des bas, il ne faut rien exagérer. Il faut équilibrer, c'est mon travail. Quand il te manque de la confiance, je t'en donne et vice versa", a-t-il expliqué.
Un équilibre qu’il semble donc avoir trouvé cette saison et qu’il ne bouleversera sous aucun prétexte surtout à la veille d’une rencontre qu’il voit comme "un piège". "Je suis très clairement concentré sur le match contre Brest. On n'imaginait pas forcément ce résultat à l'aller. Brest est déjà remonté à plusieurs reprises de deux buts ces deux dernières années. C'est une équipe bien construite, ils peuvent nous créer des difficultés. On oublie le résultat du match aller, même s'il est là et c'est positif. Le seul objectif est de gagner le match de demain", a-t-il alerté, appelant ses joueurs à oublier le résultat de Roudourou (3-0) pour ne pas se laisser polluer. Malgré un avantage substantiel, aucun relâchement n’aura lieu côté parisien. "Je ne vais à aucun match de football en étant détendu. Cela n'existe pas dans mon ADN, il y aura un éliminé à la fin donc c'est impossible d'être détendu", a encore dit l’ancien sélectionneur de l’Espagne, bien décidé à tout mettre en œuvre pour gagner. Si Khvicha Kvaratskhelia pouvait en plus se montrer décisif, son bonheur serait alors total comme celui de toute l'équipe parisienne.








