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Premier League : Jim Ratcliffe lance un avertissement à Ruben Amorim
Interrogé sur l’avenir de Ruben Amorim dans le podcast The Business, produit par The Times et The Sunday Times, Jim Ratcliffe, le co-propriétaire de Manchester United, a mis un coup de pression à l'entraîneur portugais.
Manchester United s’est redonné de l’air en Premier League. Le week-end dernier, à Old Trafford, les Red Devils ont en effet renoué avec la victoire en championnat en prenant le meilleur sur Sunderland, surprenante équipe du début de saison dans le Royaume de Sa Majesté, à l’occasion de la septième journée de Premier League (2-0). Auteurs d’un match sérieux et consistant, les Mancuniens se sont ainsi relancés une semaine après un revers à Brentford (1-2), qui avait accentué la pression sur Ruben Amorim. Sur la sellette dans le nord de l’Angleterre suite au début de saison raté de Manchester United, dixième de Premier League et éliminé de la League Cup contre une équipe de quatrième division, l'entraîneur portugais marche sur des œufs depuis plusieurs semaines.
Critiqué de toutes part pour son incapacité à insuffler une nouvelle dynamique au sein du club mancunien, ou pour sa volonté de ne pas déroger à ses principes tactiques malgré des résultats insuffisants, Ruben Amorim conserve pour l'instant le soutien de la direction des Red Devils. Si une amélioration des résultats est souhaitée, les dirigeants de Manchester United estiment que de nombreux progrès ont été réalisés depuis dix mois, sous l’impulsion de l’ancien coach du Sporting Lisbonne. L’heure est donc encore à la patience, mais celle-ci ne sera pas éternelle, comme l’a rappelé Jim Ratcliffe dans le podcast The Business, produit par The Times et The Sunday Times.
Amorim a trois ans pour convaincre
S’il a dans un premier temps souhaité rassurer Ruben Amorim après ce faux départ qui s’inscrit dans le sillage d’une saison dernière complètement à l’envers, le fondateur du groupe Ineos lui a tout de même donné une deadline pour faire ses preuves. “Il n’a pas connu une saison exemplaire. Ruben doit démontrer qu’il est un excellent entraîneur sur trois ans. C’est ce qui se produirait de mieux”, déclare-t-il avant de s’en prendre directement aux détracteurs du club, trop impatients à son goût. “Parfois, je ne comprends pas la presse. Ils veulent un succès immédiat. Ils pensent que c’est juste un interrupteur. Vous savez, il suffit d’appuyer sur un bouton et tout ira bien demain. On ne peut pas diriger un club comme Manchester United en se basant sur les réactions spontanées de quelqu’un dans la presse qui s’emporte chaque semaine”, assure Jim Ratcliffe.
L’homme d'affaires britannique, populaire à son arrivée, s'est mis à dos une partie des supporters mancuniens la saison dernière en mettant en place des mesures impopulaires, à l’instar des suppressions de postes ou encore de l’arrêt des repas gratuits pour le personnel à la cantine, tandis que la direction sportive n’a pas hésité à injecter plus de 225 millions d’euros pour se renforcer cet été. Très discret sur ces sujets sensibles, il est également sorti du silence pour se justifier. "Les coûts étaient tout simplement trop élevés. Il y a des gens fantastiques à Manchester United, mais il y avait aussi un certain niveau de médiocrité et l'organisation était devenue trop lourde. J'ai été très critiqué pour les repas gratuits, mais personne ne m'a jamais offert de repas gratuit", s'est-il défendu. Pas sûr que les arguments avancés par Jim Ratcliffe apaisent le courroux des supporters des Red Devils.