Durant quinze ans, Marcelo a arpenté le couloir droit du Real Madrid avec une activité remarquable et s’est imposé comme l’un des meilleurs spécialistes à son poste, au même titre que son compatriote et adversaire Dani Alves. Avec 546 matchs au compteur et une ribambelle de trophées, il est devenu une légende du Real Madrid. Une récompense ayant néanmoins eu un prix. “Le football est un sport qui use beaucoup, les genoux, les épaules, les articulations… Et maintenant, je comprends ce que je dois faire pour continuer à profiter de la vie sans douleur”, a-t-il confié dans un entretien accordé à Men’s Health.

Cette expérience, à l’issue de laquelle il s’était accordé une pause de six mois pour se régénérer, l’ancien international brésilien s’en est servi pour dessiner son nouveau présent. Pendant que Toni Kroos a multiplié les activités et notamment ouvert sa propre école de football à Madrid, ou que Luka Modric et Cristiano Ronaldo prolongent le plaisir sur les terrains respectivement à l’AC Milan et Al-Nassr, lui a décidé de se lancer dans une nouvelle activité. “Ma femme Clarice et moi allons ouvrir un centre de bien-être, un lieu où chacun pourra se sentir à l'aise, avec toutes sortes de soins personnels, des traitements de longévité, des solutions pour vivre plus longtemps et en meilleure santé”, a-t-il révélé. Nommé Espacio 12 et ouvert à toutes et tous, professionnels ou amateurs, ce centre aura pour mission d’apprendre à ceux qui le fréquentent comment prendre soin de leur corps. “Je ne parle pas d'être mince, ce n'est pas synonyme de bonne santé. Il faut bien manger et dormir suffisamment”, a-t-il précisé.

La relève est (presque) prête

Bien que retiré des terrains depuis 2024, Marcelo a conservé un lien avec sa vie précédente en s’impliquant notamment dans la Kings League, compétition alternative imaginée par Gerard Piqué. “J’ai joué deux matchs, je suis le président et l’équipe est la mienne, je voulais montrer l’exemple. Quand je m’engage dans un projet, je m’y investis à 100 %. J’ai dû jouer un peu, je ne suis pas encore prêt pour de grandes responsabilités, mais je suis content de mes coéquipiers, qui aident l’équipe à progresser”, a indiqué le Brésilien.

Surtout, il suit de près la carrière naissante de son fils Enzo (16 ans), joueur prometteur évoluant au poste d’attaquant dans les catégories de jeunes du Real Madrid et international espagnol chez les moins de 17 ans. “Je ne lui donne pas beaucoup de conseils à la maison, principalement parce qu’il se débrouille déjà très bien, qu’il a appris par lui-même, qu’il prend soin de lui, qu’il est très responsable et authentique. Ma femme et moi sommes là pour l’aider, mais ce ne sont que des petites choses”, a dit le Brésilien, visiblement fier du parcours que s’invente son fils et de son professionnalisme. Nul doute que l’exemple du père a servi et que ce dernier continuera de l’accompagner à sa manière.