NBA - Bucks-Hornets : Nuit de rêve à Paris !
Le premier match de l’histoire de la saison régulière en France entre Bucks et Hornets a été une réussite ! Récit d’une soirée pas comme les autres.
De notre envoyé spécial à l’AccorHotels Arena de Paris
Une salle pleine à craquer, un parterre de stars, une ambiance de feu, le MVP en titre et… Michael Jordan, l’événement de ce début d’année a tenu ses promesses. Pour ce premier match de saison régulière de l’Histoire disputé sur le sol français, l’AccorHotels Arena a revêtu ses habits de lumière. Devant les stars du PSG, Neymar, Kylian Mbappé, Marco Verratti mais aussi Benjamin Mendy et… l’acteur Romain Duris, les chanceux spectateurs ont notamment assisté à un vibrant hommage à Tony Parker. Accueillie par ses amis Bruce Bowen, Ronny Turiaf et Nicolas Batum, l’ancienne légende des Spurs a pu apprécier tout l’amour du public français en quelques secondes.
Un vibrant hymne américain a ensuite retenti, avant une Marseillaise originale interprétée à la guitare électrique par l’artiste français Waxx. Il était ensuite temps pour les Bucks et les Hornets de croiser le fer. Car les joueurs des deux équipes n’ont cessé de le clamer les jours précédent ce Paris Game : ça n’est pas un match amical !
Et c’est Giannis Antetokoumpo qui a lancé les débats de la plus belle des manières après une série de tirs manqués : un dunk tout en puissance dont il a le secret. Titulaire surprise après des semaines passées à l’infirmerie et sur le banc de touche, Nicolas Batum, joueur le plus ovationné lors de la présentation des équipes, a lui frustré quelque peu le public en refusant des shoots. Une (mauvaise) habitude qui n’a pas empêché ses Frelons de réaliser le meilleur départ dans ce match.
Evidemment une surprise tant les Bucks étaient les grandissimes favoris des observateurs. Il a fallu que Giannis s’emploie pour ramener les siens au score avant le buzzer de la mi-temps. Des frissons ont parcouru Bercy à chacune de ses contre-attaques et des « MVP » sont sortis des travées lors de ses passages sur la ligne des lancers-francs. Des spectateurs conquis par le « Greek Freak » et qui se sont levés pour l’un de ses illustres prédécesseurs chez les Daims, un certain Kareem Abdul-Jabbar. L’un des beaux moments d’une soirée où les temps morts n’étaient bons que pour les joueurs : entre des quiz, des concours de tirs, des mini-spectacles de danse, les mascottes et la traditionnelle danse, impossible de s’ennuyer.
Et Michael Jordan est apparu...
Un show à l’américaine ? Pas complètement puisqu’une Ola a timidement démarré juste après la pause… Une pause où Neymar, tout sourire, s’est prêté au jeu des selfies avec quelques spectateurs qui sont parvenus à se frayer avec bravoure un chemin au sein de la sécurité du club parisien.
Plus brouillonne, la seconde période a vu petit à petit les Bucks revenir au score (78-78 à la fin du 3ème quart) puis se fâcher dans le 4ème quart (116-103). L’apparition de Michael Jordan sur l’écran géant de la salle, le coup de chaud de Malik Monk (31 points, meilleur total du match) ou les acclamations pour la sortie de Batum ont toutefois enjolivé la fin de match.
La salle peut se vider tranquillement, les heureux élus n’ont pas été déçus par cette grande première sur le sol français. Et pour ceux qui n’ont pas pu profiter de cette soirée de rêve, le commissionner Adam Silver l’a promis avant la rencontre : la NBA sera de retour dès janvier prochain avec deux nouvelles équipes. Le rendez-vous est déjà pris…