Le « Thundertaker ». Voilà le surnom trouvé pour Pascal Siakam qui a beaucoup fait parler de lui sur la toile ces derniers jours. En amont du Game 6, l’intérieur des Pacers a été aperçu en faisant rouler ses yeux, de manière à en voir le blanc. Un surnom en référence à la légende du catch américain, The Undertaker, qui avait l’habitude d’en faire de même. 

L’explication ? Ses coéquipiers et lui étaient simplement en train de prier avant la rencontre. « J’ai essayé de fermer les yeux, raconte-t-il. J’ai ce problème, je n’arrive pas vraiment à les fermer. Parfois je pense que mes yeux sont fermés, mais en réalité ils ne le sont pas. Même en pleine conversation, parfois je regarde en l’air, on dirait que je réfléchis, et mes yeux montent tout seuls. » 

« C’est clairement quelque chose de naturel, d’habitude, j’essaie de faire ça », poursuit-il en se couvrant les yeux avec les mains, avant d’ajouter : « Pour être sûr de bien les fermer, mais cette fois-là, je l’ai pas fait, et c’est passé à la caméra. » 

« Je suis content que les gens s’amusent avec ça et que ça les fasse rire, dit-il encore. Mon agent m’a dit qu’une fois, pendant l’hymne national, il avait remarqué ça. Je me suis dit : ‘Mince, il faut vraiment que je pense à fermer les yeux. ‘ C’est dans ces moments-là que je prie, et je crois que je ferme les yeux… mais en fait non. Il faut que je fasse mieux. Et la NBA, avec toutes ces caméras, c’est trop, sérieux. Qu’ils nous laissent tranquilles ! »