Andre Drummond prend ses aises à 3-points
Après des années de disette dans l’exercice, le pivot des Sixers commence à se montrer.
« J’ai dit à Kyle (Lowry) il y a deux jours, quand on est rentrés de Detroit : ‘Écoute, Drum est un shooteur à 3-points.’ Tu ne peux pas contester les chiffres. Les chiffres ne mentent pas. Donc s’il est ouvert dans le corner, on le prend. » Ainsi s’exprime Tyrese Maxey en parlant de son coéquipier, Andre Drummond, et de sa nouvelle propension à sanctionner derrière l’arc.
Après douze matchs, le pivot des Sixers a converti 43.8% de ses tentatives lointaines, avec environ un tir du genre par match (7/16), principalement dans les coins. Jamais l’intérieur n’avait shooté avec un tel niveau d’adresse en carrière, ni avec un tel volume. Une arme nouvelle pour les Sixers pour étirer davantage le jeu.
Et une nouvelle pour l’intérieur, cantonné à une activité intérieure depuis le début de sa carrière. Même si, vers la fin de son mandat à Detroit, à partir de 2018, le pivot avait affiché une envie de s’écarter. Sans beaucoup de réussite : 13% (5/38) durant la saison 2018/19… Par la suite, les équipes qui l’avaient embauché ne lui avaient pas offert une telle opportunité de shooter de loin.
« C’est nouveau pour tout le monde, concède-t-il. Ce que tout le monde a vu de moi pendant mes 14 saisons, c’est que je prends beaucoup de rebonds et que je finis près du cercle. Quand je mettais un 3-points, c’était un peu un tir désespéré. Mais maintenant, je les prends dans le rythme de l’attaque. Je rentre des tirs importants. Donc c’est une question de confiance. La confiance, et le fait que mon équipe croit que je peux mettre ce tir […]. C’est tout ce dont j’ai besoin pour prendre ce tir. »











