Brandon Ingram, un dinosaure en forme à Toronto
Face aux Hornets, la recrue des Raptors a signé une fin de rencontre pleine pour assurer la gagne.
Ryan Kalkbrenner devrait se souvenir d’être passé. Dans le quatrième quart-temps de la rencontre face aux Raptors, l’intérieur des Hornets a été la victime de Brandon Ingram, qui a signé un gros « poster dunk » sur lui. « Ça faisait un moment que je n’avais pas pu sauter aussi haut, remarque Ingram, bloqué à l’infirmerie pendant des mois à cause de sa cheville. Depuis que je suis absent depuis décembre, j’essaie de retrouver mes sensations. Donc oui, ça m’a clairement redonné de la confiance. »
De la confiance pour signer une grosse fin de match, alors que la rencontre a été disputée jusqu’au bout. À 30 secondes de la fin, il a été servi poste bas et dos à panier face à Collin Sexton, plus petit que lui, avant d'être pris à deux. Plutôt de chercher à forcer un tir, Ingram a trouvé dans le bon timing RJ Barrett qui coupait au cercle.
« Je n’étais pas capable d’être aussi patient dans des moments comme celui-là au début de ma carrière, même il y a deux ans, remarque l’ancien leader des Pelicans. Et à force de le vivre encore et encore, j’ai respiré profondément. Je savais que je devais être patient, qu’ils allaient envoyer un deuxième défenseur et je savais que je ne voulais pas perdre la balle. S’ils ne venaient pas, j’allais tirer un ‘turnaround' sur Collin. »
Encore quelques secondes plus tard, le même Ingram est allé contrer de façon autoritaire le pauvre Ryan Kalkbrenner qui s’apprêtait à marquer sous le cercle. En gros, il a été un peu partout en fin de rencontre. Sa ligne de statistiques finale ? 27 points (9/21 aux tirs), 6 rebonds, 3 passes, 3 contres et 2 interceptions. Avec surtout une 4e victoire de rang pour les Raptors, à la 3e à l'Est.









