Cancelo, l’homme à tout (bien) faire de City
Après des débuts difficiles à Manchester City, le Portugais Joao Cancelo s’est imposé comme l’un des hommes de base de Pep Guardiola, en tant que latéral droit ou gauche et même plus haut.
C’est au poste de latéral droit que Joao Cancelo a délivré sa troisième passe décisive de la saison en Premier League, sur un coup franc pour John Stones samedi lors de large victoire de Manchester City sur la pelouse de Fulham (0-3). Mais c’est en tant que latéral gauche que l’international portugais avait signé sa dernière offrande, un caviar déposé sur la tête de Bernardo Silva contre Mönchengladbach il y a trois semaines en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions (0-2), avant d’être également à l’origine du deuxième but, signé Gabriel Jesus.
Deux des postes qu’il occupe avec le même bonheur, comme lorsqu’il évolue plus haut sur le terrain. Et après des débuts compliqués dans le nord de l’Angleterre, il est l’un des meilleurs joueurs de son équipe cette saison. Devenu le latéral le plus cher de l’histoire à l’été 2019 en débarquant de la Juventus pour 65 millions d’euros, lors d’un transfert incluant le départ de Danilo pour Turin, l’ancien joueur du Benfica a d’abord été barré par Kyle Walker, et il était même annoncé partant dès janvier 2020.
Guardiola l'encense mais le met aussi en garde
Pep Guardiola n’avait d’ailleurs pas démenti un possible départ l’an dernier, avant d’en faire progressivement l’un de ses hommes de base, quel que soit le poste. "L’entraîneur a eu beaucoup d’influence sur mon nouveau rôle à City, a récemment reconnu Cancelo dans un entretien accordé à ESPN Brasil. Et je n’ai pas toujours été convaincu, parce que c’est beaucoup plus difficile que ce que j’avais l’habitude de faire, puisque je ne jouais qu’arrière droit. J’y ai été habitué dès mon plus jeune âge et maintenant c’est différent parce que je joue souvent dos au but adverse et je pense être aujourd’hui un meilleur joueur."
Un élément qui a progressé et qui joue même "très bien", comme l’avait reconnu Guardiola à l’issue du match aller face aux Allemands, vantant ses "énormes qualités", tout en le mettant en garde : "A son poste, il faut parfois plus contrôler les risques." Mais avec tout le terrain que cet infatigable travailleur parvient à couvrir, il est rarement pris à défaut. Et Marcus Thuram et ses coéquipiers pourraient s’en rendre compte une nouvelle fois mercredi soir lors du huitième de finale retour.