NBA - Avis de cyclone sur les Washington Wizards !
Entre mauvais résultats, ambiance délétère en interne et joueurs désormais tous potentiellement sur le départ, les Wizards vivent un début de saison chaotique. Mais pouvait-il en être autrement ?
Enchantement ou fracas, prévoyait-on avant le début de la saison du côté de Washington. Le quitte ou double tenté par ses dirigeants semble déjà avoir trouvé un début de sentence… Car oui, les Wizards ont complètement manqué leur premier mois de compétition, que cela soit en interne ou en externe. On s’en doutait un peu lorsqu’on scrutait le roster de la franchise de D.C., renforcé notamment cet été par les arrivées d’Austin Rivers et Dwight Howard, deux forts caractères pour ne retenir que le positif… Pourtant, la mèche n’a pas été allumée par eux. Touché au bas du dos et aux fessiers en pré-saison, Howard a même clairement manqué aux Wiz, avant de revenir pour une petite dizaine de matchs (14,1 points et 10 rebonds de moyenne) et se reblesser au même endroit ce dimanche…
Les Blazers trop forts pour les Wizards :
Si ça n’est pas D-12, qui a insufflé l’ouragan avec à la clé une triste 11ème place à l’Est après 5 victoires pour déjà 11 défaites ? Cela pourrait bien être John Wall, le pilier de l’équipe, même si Bradley Beal en est le capitaine. Déjà peu affûté sur une photo prise lors d’un mini-camp de Team USA fin juillet, le meneur de 28 ans tourne toujours à 20,9 points et 7,9 passes par match mais il n’arrive pas à faire gagner son équipe. Une formation pourtant promise à jouer le Top 4 à l’Est… Pire, John Wall aurait récemment craqué en coulisses. Selon Adrian Wojnarowski, la star des journalistes du côté d’ESPN, le n°2 aurait lâché un « fuck you » en direction de son coach, Scott Brooks, lors d’un entraînement qui était monté en intensité.
Rien de vraiment fou comparé aux dernières sessions d’entraînement de Jimmy Butler du côté de Minnesota mais suffisamment grave pour que le leader des Wizards fasse ses excuses peu après à son coach et le lendemain à ses coéquipiers. En effet, à l’image de Butler, Wall semble de moins en moins supporté par le reste de l’effectif… « L’effort, ça ne s'apprend pas, avoir du cœur, ça ne s'apprend pas », avait-il notamment lancé après une nouvelle défaite à domicile face aux Blazers. Et la nouvelle de cette altercation avec Brooks est arrivée, comme par hasard, quelques heures après celle d’un possible grand chambardement dans la Capitale américaine. Surprise : ça n’est pas le head coach qui est concerné par cette nouvelle, malgré déjà une élimination dès le 1er tour des Playoffs l’an passé.
Ainsi, toujours selon ESPN, le front office de Washington serait même enclin à réfléchir à des « trades » concernant Wall et Beal ! Une grosse surprise tant ces deux joueurs sont ancrés dans le projet depuis des années et en sont les têtes d’affiche. Dans l’idéal, leurs dirigeants aimeraient les conserver mais la tristesse du jeu lorsque le cinq majeur est sur le parquet les pousserait à effectuer des changements significatifs… Lors des discussions avec Minnesota pour Butler ou avec San Antonio avec Kawhi Leonard cet été, il n’était pourtant pas question de céder l’un des deux. Mais plus la saison avance, plus leur valeur baisse, à l’instar d’Otto Porter. Très attendu après avoir signé un gros contrat, l’ailier est certainement la plus grosse déception de la saison, au point d’être même critiqué par ses coéquipiers pour trop sélectionner ses tirs afin de ne pas faire baisser ses statistiques…
Descendu à 10,6 points en moyenne alors qu’il avait compilé 14,7 unités l’an passé, Porter réalise sa pire saison depuis 2014, au point d’être mis sur le banc dans le money time par son coach. Pourtant, selon The Ringer, il se murmurerait que les Pelicans seraient intéressés pour le récupérer. Une offre comprenant Julius Randle, pourtant auteur d’un triple-double lundi, Solomon Hill et un premier tour de Draft serait dans les tuyaux. En revanche, dur d’imaginer les Wizards lâcher Bradley Beal, leur sniper de 25 ans qui a honoré sa première apparition au All-Star Game l’an passé ! Sauf si… Sauf si l’arrière poussait pour être tradé, ce qu’il semblerait envisager. « Cela fait sept ans que ça se passe comme ça », se serait-il agacé en s’adressant à ses patrons. Bref, l’ambiance est au beau fixe à Washington et ça n’est pas près de s’arrêter !