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Serie A : Alessandro Florenzi voit l’AC Milan réaliser une belle saison
Interrogé par Sky Sport, l’ancien défenseur rossonero a indiqué que le club lombard était transfiguré par rapport à la saison passée et avait les armes pour briller en Serie A.
La défaite inaugurale contre Cremonese (1-2) est définitivement de l’histoire ancienne à l’AC Milan. Une semaine après avoir dominé Naples, champion en titre, le club lombard passait un second test d’envergure qui lui en dirait là aussi beaucoup sur les ambitions qu’il peut nourrir cette saison. Hier soir, les Milanais étaient à Turin pour défier la Juventus et, s’ils n’ont pas réussi à gagner et enchaîner une cinquième victoire de rang, la faute notamment à un penalty manqué par Christian Pulisic, ils ont rapporté un nul solide grâce notamment à un Mike Maignan déterminant à bout portant face à Federico Gatti (0-0).
Revenu sans prendre de but et avec un point de ce déplacement dans le Piémont, l’AC Milan confirme qu’il n’est plus le même que la saison passée et qu’il postule sérieusement au Scudetto. "Aujourd'hui, c'est une équipe complètement différente de l'année dernière. Il y a des fondamentaux très importants. Le premier est l'entraîneur : il connaît le milieu, il est italien, il sait comment gagner la Serie A", a exposé Alessandro Florenzi à Sky Sport, qui n’a pas hésité à dresser un parallèle avec la saison 2021-2022. "Ensuite, ça aide aussi d'avoir un match par semaine. Je pense que nous avons remporté le Scudetto en 2022 parce que nous avons été éliminés prématurément de la Ligue des champions, nous étions plus frais physiquement que les autres. Gagner aide à gagner."
L’énigme Leão à résoudre
Au-delà de l’apport manifeste de Massimiliano Allegri et d’un calendrier allégé, Alessandro Florenzi a également tenu à rappeler que l’AC Milan comptait dans ses rangs des joueurs capables de faire la différence, comme Luka Modrić. "Modrić est un champion, il a 40 ans mais on dirait qu'il en a 25. Footballistiquement, il est bien meilleur que les autres, sinon il ne serait pas aussi performant qu'il l'a été jusqu'à présent", a-t-il mis en exergue. Depuis son arrivée cet été, l’international croate s’est en effet imposé comme le taulier du milieu de terrain milanais dans un rôle rappelant celui d’Andrea Pirlo dans ses dernières années à la Juventus Turin, dirigée à l’époque par un certain… Massimiliano Allegri. Après six matchs, l’ancien joueur du Real Madrid compte déjà un but et une passe décisive qui ne traduisent toutefois pas son influence.
Autre joueur capable de changer le cours d’un match, Rafael Leão traverse, lui, une période plus trouble entre blessures et performances ternes. Pour Alessandro Florenzi, l’un des enjeux de la saison du côté de Milanello sera de parvenir à intégrer l’international portugais et à tirer le meilleur de son formidable potentiel. "Pour moi, la tâche la plus importante d'Allegri sera de trouver une place pour Rafa. Il a beaucoup progressé, surtout sous Pioli, mais il avait une équipe qui jouait pour lui", a relevé l’ancien défenseur rossonero de 34 ans. Si Massimiliano Allegri ne construira pas forcément son équipe autour de lui, il fera tout pour l’y intégrer, ce qu’il a commencé à faire en le faisant entrer en jeu lors des deux derniers matchs pour l’aider à retrouver le rythme après sa blessure au mollet. Une démarche logique, l’entraîneur italien mesurant parfaitement ce que pourrait lui apporter le Portugais de 26 ans. "Ce n'est pas un joueur normal ; il est tellement bon. Il n'a pas encore compris à quel point il est bon", a appuyé Alessandro Florenzi, qui a pu côtoyer l’ancien du Sporting ces quatre dernières saisons. Le retour au premier plan de Rafael Leão pourrait bien être la clé des futures conquêtes d’un AC Milan revanchard après une saison dans le ventre mou de la Serie A.