Arsenal continue de se renforcer avec l’objectif ultime d’enfin remettre la main sur le trophée de la Premier League qui lui échappe désespérément depuis 2004. Pour parvenir à ses fins, le club londonien a mis tous les moyens à sa disposition pour construire une équipe compétitive. Dans cette optique, les Gunners ont ajouté une nouvelle pièce à leur artillerie en la personne de Mikel Merino.

Le Basque de 28 ans a débarqué hier sur les bords de la Tamise en provenance de son cocon de la Real Sociedad où il a passé les 6 dernières saisons. Six saisons pleines où il aura pu s’affirmer jusqu’à porter le brassard de capitaine, signe de son rôle dans l’effectif. Avec Arsenal, c’est un autre palier qu’il vise mais toujours dans un contexte positif. "Je n'irais pas dans un club qui ne correspond pas à mes désirs. Ce que je veux, c'est grandir, gagner, réaliser mes rêves et je crois que ce club a la même mentalité. J'ai parlé avec Mikel (Arteta) et il m'a dit sa façon de travailler, et j'aime aussi cette façon de travailler", a-t-il expliqué peu après son arrivée dans la capitale anglaise.

Un goût pour le duel et une connexion avec Odegaard

Loin du cliché du joueur petit et technique, le natif de Pampelune est un joueur qui se distingue par sa rugosité propre aux joueurs de la région du nord de l’Espagne. Selon Marca, Merino est le milieu de terrain ayant remporté le plus de duels (326) la saison dernière au sein des cinq grands championnats. Un goût du combat qui sera très utile à des Gunners souvent trop tendres dans le secteur. "Je pense que c'est une partie importante de mon jeu et cela montre mon caractère. Je ne promets pas que je gagnerai tous les duels, mais ce que je peux promettre, c'est que je me battrai à 100% pour chaque ballon. J'aime travailler pour l'équipe avec ou sans ballon. Je pense toujours à l'aspect collectif du jeu", a-t-il analysé à propos de son jeu. Un jeu pour autant pas monolithique puisqu’il reste un joueur espagnol, habile avec le ballon. "J'aime jouer avec le ballon, j'ai une culture du football espagnol", complète-t-il. A cela s’ajoute aussi une capacité à se projeter et à se montrer décisif comme il a pu le faire en quarts de finale de l’Euro 2024 quand il a marqué le but de la qualification contre l’Allemagne en prolongation.

Avec son compatriote, Mikel Arteta a donc acquis un profil qui manquait à son effectif mais aussi un joueur compatible. Dans l’entrejeu londonien, Merino va retrouver un certain Martin Odegaard. Lors de la saison 2019-2020, le Basque et le Norvégien avaient pu se familiariser l’un à l’autre. "À chaque entraînement et à chaque match, je pense que nous avions une bonne connexion. C'est un joueur qui évolue très bien derrière les attaquants et pour nous qui jouons dans une position similaire, il m'a rendu le travail très facile", a rappelé l’international espagnol. Une manière de rassurer sur sa capacité à s’intégrer dans un secteur où il pourra soulager aussi Declan Rice, sans compter qu’il connaît aussi la Premier League depuis sa pige à Newcastle en 2017-2018. "J’ai une idée de ce qu’est cette ligue et de la difficulté de chaque match", indique le milieu de terrain, déjà désireux d’en découdre et d’aider sa nouvelle équipe à retrouver le trône d’Angleterre sur lequel il n’est plus monté depuis 2004.