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Premier League : Liverpool se justifie de son mercato dispendieux
À The Athletic, le président des Reds, Billy Hogan, s’est expliqué des très gros investissements réalisés par le champion d’Angleterre cet été.
Liverpool est sorti du bois. Il y a un an, le club anglais avait fait profil bas. Un été en jachère où il avait donné le sentiment de devoir digérer la fin de l’ère Jürgen Klopp (2015-2024). Un été calme où seulement deux recrues furent signées (Giorgi Mamardashvili et Federico Chiesa), loin des mouvements des rivaux de Premier League, mais qui n’empêcha pas Mohamed Salah et sa bande de tyranniser l’élite du Royaume les mois suivants.
On aurait pu croire que les Reds allaient opter pour une stratégie similaire, en apportant quelques ajustements à un collectif déjà performant, mais l’été 2025 ressemble à une tempête. Dans le sillage de son 20ᵉ titre de champion d’Angleterre de son histoire, Liverpool s’est déchaîné et a décidé de frapper fort, libérant les cordons de sa bourse pour recruter à prix d’or à l’image de Florian Wirtz ou Hugo Ekitike. Au total, les dirigeants liverpuldiens ont dépensé plus de 300 millions d’euros en quelques semaines. Une surprise pour les observateurs mais pas en interne. "Ce n'est pas un hasard, cela fait des années que l'on y travaille. L'une des choses sur lesquelles nous nous concentrons en permanence est le 'cercle vertueux'. Nous essayons de gérer le club de la bonne manière pour nous assurer que nous pouvons générer autant de revenus que possible. Cela nous permet évidemment de réinvestir davantage dans l'équipe", a exposé Billy Hogan à The Athletic avant de prolonger. "Le problème, c'est que si l'on se contente de regarder un été en particulier, les données sont probablement faussées. Cela fausse probablement les données. Beaucoup de commentaires ont été faits l'été dernier sur le fait que nous n'avions pas assez dépensé..."
Se comporter comme un club d’élite
Tout serait ainsi affaire de lecture, de ne pas se borner à une année et de prendre du recul pour apprécier le plan dans son ensemble. "Faire venir des stars mondiales à Anfield, remplir des stades à Hong Kong et au Japon, ce sont des choses que nous attendons et que nous voulons faire", s’est justifié le président des Reds, qui a assuré que le titre en Premier League a permis d’affirmer le statut du club comme "l'un des plus grands clubs du monde". Un statut loin d’être anodin et dont il veut être digne. "Nous voulons nous assurer que nous nous comportons comme tel", a-t-il ajouté au média américain.
Reste à savoir si cette course à l’armement sera efficace et permettra à Liverpool de rester au sommet en Angleterre, où il n’a plus conservé sa couronne depuis son triplé entre 1982 et 1984, et d’aller chercher une septième Ligue des champions. Comme il l’a prouvé récemment, ce n’est pas forcément celui qui investit le plus qui s’en sort le mieux, encore plus en Premier League. Aussi, Liverpool ne s’interdit pas une autre folie estivale puisqu’il songerait encore à débaucher Alexander Isak à Newcastle.