Mikel Arteta s’en sort bien. Sous le coup d’une lourde suspension, l’entraîneur d’Arsenal ne sera finalement pas sanctionné pour ses propos sur l’arbitrage à l’issue du match entre son équipe et Newcastle, début novembre, a annoncé jeudi la Fédération anglaise. Il s’était notamment emporté suite à la décision d’accorder l’unique but du match aux Magpies après utilisation de la VAR. "C'est honteux ce qui s'est passé, la façon dont le but a été marqué, en Premier League - le championnat que l'on présente comme le meilleur au monde, avait-il déclaré. Cela fait vingt ans que je suis dans ce pays et maintenant j'ai honte. C'est une honte".

Arteta "n'a pas insulté" les arbitres

La commission indépendante a conclu qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour soutenir l’accusation selon laquelle ces commentaires étaient insultants envers les officiels du match, préjudiciables au jeu ou discréditant le jeu. Selon elle, l'entraîneur des Gunners "n'a pas insulté" les arbitres à Newcastle et "rien n'a été dit" sur une éventuelle "incompétence de leur part". Pour sa défense, Arteta avait mis en avant le fait que le mot «disgrace» (honteux, en français) "a une orthographe et une prononciation très similaires à celles du mot espagnol desgracia", plus proche de la «malchance» en espagnol.