OM : Les anciens à la rescousse ?
Face à la crise interne qui est en train de frapper l’OM de plein fouet, Pascal Olmeta se porte volontaire pour venir en aide à son ancien club.
Malgré la deuxième place obtenue en Ligue 1, et la qualification pour la prochaine Ligue des Champions, plus rien ne va du côté de l'Olympique de Marseille. La semaine dernière, Andoni Zubizarreta était renvoyé de son poste de directeur sportif, une décision qui pourrait entraîner le départ d’André Villas Boas, qui n’a cessé de répéter tout au long de la saison, que son son destin était lié à celui du Basque. L'OM aborde donc son intersaison en plein flou sportif. Et cette situation ne plaît pas aux anciens joueurs du club olympien, en particulier à Pascal Olmeta qui a souhaité réagir sur le sujet au micro d'Europe 1 ce dimanche : « J’ai passé des années à soutenir, à aimer, à jouer pour ce club et jamais je ne le comprendrai. C’est particulier, mais là cela devient fatigant, usant. De génération en génération, on reprend les mêmes choses, on les recommence, on rebâtit et tout s’effondre parce rien ne tient et ça, c’est dommage. Là, ça commence à être désespérant, fait chier. On ne sait pas où on va », a avoué l’ancien gardien ce dimanche.
Papin, Mozer et Boli pour sauver l’OM ?
Et si l’ex-gardien international en a ras-le-bol de l’inconstance permanente qui règne du côté de la Canebière, il aimerait que lui et ses anciens coéquipiers s’investissent davantage dans le club : « J’ai envie de m’impliquer dans l’OM. Car ce que j’ai connu pendant trois saisons (entre 1990 et 1993), c’était la simplicité, des hommes de cœur, de terrain. Des Papin, des Carlos Mozer, des Basile Boli, qui est déjà en place. Il faut leur poser la question s’ils ont envie de venir. Moi le premier, je dirais oui, mais je ne parlerai pas d’argent, c’est un club de cœur. » Alors que Jacques-Henri Eyraud est à la recherche de son nouveau « directeur du football », l'appel du pied de Pascal Olmeta peut-il donner des idées au président marseillais ? Affaire à suivre...
L'interview décalée de Valère Germain :