Ligue 1 : Une lourde suspension pour Pablo Longoria
Suite à ses propos sur l’arbitrage français, le président de l’Olympique de Marseille a été suspendu par la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel pour une durée de 15 matchs.
Le mea culpa de Pablo Longoria, dans une interview accordée à l’AFP en tout début de semaine, n’aura pas suffi. Contrairement à son homologue anglaise qui a fait preuve d’une certaine mansuétude avec Arne Slot suite à son comportement inapproprié lors du dernier derby de la Mersey, la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a choisi de marquer le coup et de taper fort. Hier soir, elle a infligé une sanction exemplaire au président de l’Olympique de Marseille en actant sa suspension pour 15 matchs.
Concrètement, le dirigeant marseillais ne pourra plus "pénétrer sur l’aire de jeu avant, pendant et après le déroulement de la rencontre officielle, être présent dans le vestiaire des officiels, effectuer tout acte au nom et pour le compte du club ou le représenter devant les instances, siéger au sein de ces dernières", précise l'instance dirigeant le football professionnel français. Au-delà de son rôle à l’OM, il est donc interdit d'officier au conseil d’administration de la LFP ou encore au bureau de cette dernière, dont il est le vice-président.
Pas une première
De fait, Pablo Longoria se voit priver de toutes ses fonctions pour le reste de la saison mais également pour les quatre premières rencontres de la suivante, soit près de 6 mois et demi de suspension. A noter que la sanction infligée par la LFP s’applique également dans le cadre des matchs amicaux qui auront lieu durant la période estivale. "Nous avons retenu la gravité de telles déclarations et leur rareté. Mais aussi l’historique", s’est justifié le président de la Commission de discipline de la LFP Sébastien Deneux.
Ce n’est pas la première fois que l’instance sanctionne de façon aussi forte un dirigeant. En effet, en 2013, l’ancien directeur sportif du PSG Leonardo avait écopé de 9 mois de suspension pour avoir bousculé un arbitre. Plus récemment, en août 2022, le président de Reims Jean-Pierre Caillot avait, lui, pris 3 mois et demi de suspension pour avoir dit que le corps arbitral du match entre son équipe et Lyon était "nul".