A Paris comme ailleurs, Strasbourg craque toujours sur la fin...
Après ses échecs dans les dernières secondes face à Monaco et Marseille, le club alsacien a encore manqué l'exploit de peu face à une grosse écurie de Ligue 1, concédant le nul après avoir mené 3-1 sur la pelouse du PSG.
Le Racing Club de Strasbourg est-il en mesure de concurrencer le top 3 dès cette saison ? Alors qu'on arrive à la fin du premier quart de la compétition, et malgré la belle prestation des Alsaciens vednredi soir au Parc des Princes et une éphémère deuxième place au classement, la réponse serait plutôt non !
Septième la saison dernière, à trois points du quatrième, la formation de Liam Rosenior a réalisé un mercato estival XXL pour être en mesure de se rapprocher du wagon de tête PSG-Marseille-Monaco, auquel on peut ajouter Lyon sur ce début d'exercice. Or à l'issue des trois premières confrontations contre l'ASM, l'OM et le PSG, Strasbourg n'a pris qu'un petit point, échouant à chaque fois d'un rien...
Encore fragiles dans le "money time"
Déjà à Monaco fin août, les coéquipiers Joaquin Panichelli avaient réussi à revenir de deux buts d'écart sur la pelouse de Monaco pour finalement s'incliner 3-2 à la 96e minute sur une tête dévastatrice de Takumi Minamino.
Un mois plus tard, Strasbourg avait eu l'occasion de signer son premier match référence à l'occasion de la réception de l'OM. Et malgré l'ouverture du score signée Abdoul Ouattara et 70 bonnes premières minutes, les Strasbourgeois avaient encore fini par flancher, concédant l'égalisation par Pierre-Emerick Aubameyang à la 78e puis un nouveau but dans les arrêts de jeu signé Amir Murillo (91e) pour un nouveau revers frustrant à l'arrivée (1-2).
La désillusion a été un peu moins grande hier même si le Racing a eu les occasions pour tuer le match sur la pelouse d'un Paris Saint-Germain encore en rodage et toujours pas au complet. Il reste quand même pas mal de regrets à l'issue de ce match fou, puisque malgré leurs deux buts d'avance, les Strasbourgeois ont énormément souffert dans les 30 dernières minutes et ont encore craqué sur la fin, pour terminer à 3-3.
Le contenu est là, la qualité de jeu, et les occasions aussi. Il ne manque plus grand chose à cette formation alsacienne pour aller taquiner un peu plus le top 3 sur ses confrontations directes. Car le motifs d'espoirs sont également nombreux et il y a là un sacré potentiel à exploiter.
Des raisons d'y croire
Au delà du fait que Mamadou Sarr et Emanuel Emegha étaient absents, Strasbourg a globalement affiché une très belle opposition au champion d'Europe en titre, sur sa pelouse. Avec un projet de jeu clair, un 3-4-2-1 parfaitement articulé et des hommes forts, comme la paire argentine Barco-Panichelli qui a rayonné et fait partie des gros points de satisfaction de la soirée, dans une rencontre de ce niveau.
Avec 7 buts en 8 matchs, Joaquin Panichelli a confirmé qu'il était bien l'une des révélations de ce début de saison. Le buteur d'1m90 s'est offert un doublé dont une tête surpuissante pour égaliser à 1-1, mais s'est également montré actif en défense et dans sa participation au jeu.
« C’est l’un des plus beaux buts de la tête que j’aie jamais vu au stade », s'est enthousiasmé son entraîneur Liam Rosenior après la rencontre. « Je n’ai jamais vu un 9 faire un tel match, notamment comme point de fixation. Il a une super mentalité, il nous apporte son goût pour la gagne ».
Il aurait même pu s'offrir un triplé sans l'arrêt réflexe de Lucas Chevalier sur sa talonnade bien sentie dès la 11e minute de jeu, ou encore sur un nouveau coup de tête qui a frôlé le montant à la 85e minute.
À sa jeunesse fougueuse, l'effectif strasbourgeois va à présent devoir intégrer toute l'expérience tirée de ces trois matchs pour aller de l'avant et continuer à viser le plus haut possible. Ça tombe bien, un nouveau choc se présente dès la prochaine journée de Ligue 1 avec un déplacement à Lyon dimanche prochain. Ce sera peut-être enfin l'occasion pour le Racing de percer enfin son plafond de verre.