Quel avenir pour Nico Williams après son Euro réussi ?
Véritable dynamiteur offensif de l’Espagne avec Lamine Yamal lors de l’Euro 2024, Nico Williams a impressionné le monde du football. L’ailier de l’Athletic Bilbao pourrait quitter le Pays-Basque cet été et rejoindre un club plus huppé. Le FC Barcelone semble tenir la corde dans ce dossier.
Révélation, sensation, phénomène... Les qualificatifs manquent pour résumer l’Euro 2024 de Nico Williams. Le joueur de 22 ans a montré toute l’étendue de son talent aux yeux du grand public avec l’Espagne. L’ailier de l’Athletic Bilbao a formé avec Lamine Yamal une doublette offensive redoutable durant ce mois de compétition qui a vu la Roja décrocher le titre au bout d’une formidable épopée.
Le natif de Pampelune a été l’un des principaux artisans du succès ibérique, marquant même en finale face à l’Angleterre (2-1). Ses qualités de percussion, de dribble et d’accélération ont impressionné aux quatre coins du globe et ont forcément attiré les yeux des recruteurs des grosses écuries européennes.
Le FC Barcelone, destination privilégiée
Reste à savoir si l’international espagnol quittera le Pays-Basque dès cet été. Pour le moment, le principal intéressé profite de vacances bien méritées à Ibiza. A son retour, il devra se pencher sur son avenir. Lié à l’Athlétic Club jusqu’en juin 2027, lui qui a prolongé son contrat en décembre dernier, le benjamin de la fratrie Williams arrive à un moment charnière de sa carrière. Il peut choisir de surfer sur son superbe Euro pour rejoindre un club plus huppé. Le FC Barcelone semble être la destination privilégiée par Nico Williams en cas de départ.
Les Blaugrana n’ont pas attendu de voir la jeune pépite exploser cet été pour s’intéresser à son profil. La saison dernière, le numéro 11 de Bilbao a inscrit 5 buts et délivré 11 passes décisives en Liga. De quoi pousser les dirigeants barcelonais à le recruter. Même si rien n'est encore acté, le Barça semble tenir la corde dans ce dossier. La presse catalane annonce même un accord entre l’agent du joueur et les hautes instances du club entraîné par Xavi. Deco, le directeur sportif du FCB, aurait même rencontré l’entourage de l’Espagnol pour discuter d’un futur contrat.
L'appât du gain en Angleterre
Mais les Barcelonais vont devoir avant cela rentrer dans les clous du fair-play financier. Pour payer la clause libératoire de l’ailier basque, qui atteint près de 60 millions d’euros, ils devront attendre une entrée d’argent, qui peut venir du deal avec Nike ou Spotify, d’un levier ou de la vente de joueurs. Cette difficulté financière pourrait profiter à un club étranger. On pense forcément aux formations anglaises, toujours à l'affût de la moindre opportunité et qui possèdent des puissances économiques inégalables. Deux équipes outre-Manche ont manifesté leur intérêt pour Nico Williams. Il s’agit de Chelsea et Arsenal. Les Blues sont toujours à la recherche de renforts de poids et n’ont pas peur d’accumuler les noms aux postes offensifs, quitte à créer un embouteillage. Ils pourraient aisément aligner les zéro nécessaires pour faire plier l’Athletic Club. De son côté, Arsenal souhaite dynamiser son attaque cet été. Les Gunners veulent recruter en priorité un numéro 9 mais désirent aussi apporter de la densité sur les ailes. Le profil hybride de Nico Williams, capable d’évoluer sur les deux côtés, pourrait séduire Mikel Arteta afin de concurrencer Gabriel Martinelli et faire souffler Bukayo Saka. En Angleterre, l’Espagnol aura aussi l’assurance de doubler voire tripler son salaire. Ce qui n’est pas le cas au Barça, qui espère réduire sa masse salariale.
Une saison de plus au Pays-Basque ?
Enfin, le numéro 17 de la Roja pourrait aussi choisir de rester à Bilbao. Une saison pour affirmer tout son potentiel et continuer d’évoluer aux côtés de son grand frère Iñaki. Los Leones Rojiblancos feraient d’ailleurs tout pour conserver leur talentueux ailier selon la presse locale.
Après avoir remporté la Coupe du Roi, mettant fin à 40 années sans trophée, la formation basque doit disputer la Ligue Europa. Jouer le second échelon européen est un argument qui risque de ne pas beaucoup peser dans la balance pour persuader Nico Williams de rester dans sa région natale.