“Je ne regarde pas beaucoup de foot ces derniers temps, seulement les matchs de mes fils, ce qui est déjà beaucoup. Je voyage beaucoup. J'ai du mal à regarder les matchs du Real Madrid.” Marcelo a un emploi du temps de ministre. Retraité des terrains depuis le mois de février 2025, l’ancien latéral gauche emblématique du Real Madrid entre 2007 et 2022 enchaîne les sollicitations aux quatre coins du globe, au point d’avoir été contraint de prendre de la distance sur le ballon rond. S’il reste évidemment bien attentif à la jeune carrière de son fiston, Enzo Alves, qui brille avec les équipes de jeunes de la Casa Blanca, le Brésilien de 37 ans n’accorde que trop peu de temps à visionner les rencontres de ses anciennes formations, comme la récente victoire du Real Madrid contre l'Athletic Bilbao en match avancé de la 19e journée de Liga (3-0).

Bien qu’il ne puisse pas suivre autant qu’il le souhaite les performances des hommes de Xabi Alonso sur la scène nationale et continentale, Marcelo continue de suivre leur actualité, et sera à coup sûr devant son poste de télévision dans quelques mois pour la grande messe estivale tant attendue : la Coupe du monde 2026. Un événement que la légende de la Maison Blanche ne compte manquer sous aucun prétexte. D’autant que c’est l’un de ses anciens entraîneurs au Real Madrid qui est désormais aux manettes de la sélection brésilienne, Carlo Ancelotti. Un coach qui a commencé à insuffler une nouvelle dynamique au sein de la Seleção de par ses choix sportifs, ses préceptes de jeu mais surtout son caractère doux, apaisé et rassurant.

“J'aime les entraîneurs comme lui”

Une personnalité unique, très appréciée dans tous les vestiaires où il est passé, comme ne s’est pas privé de le rappeler l’ancien international auriverde dans un entretien accordé à AS cette semaine. “Je vois les supporters le soutenir. Moi aussi. Il est avec mon équipe et j'espère qu'ils gagneront. Ancelotti a un certain charisme (...) Pas de ligne de conduite intransigeante… J'aime les entraîneurs comme lui. Ils communiquent. Pas d’entraîneurs autoritaires”, souligne Marcelo, sous le charme de la méthode de Carlo Ancelotti qui, selon lui, se rapproche grandement de celles de Zinedine Zidane et Vicente del Bosque. “Les joueurs apprécient le calme, quelqu'un qui sait communiquer, qui peut guider l'équipe dans les vestiaires. Aucun joueur n'aime un entraîneur autoritaire”, affirme-t-il.

Outre Carlo Ancelotti, dont la sérénité pourrait donc influer sur les performances de la Canarinha l’été prochain dans l’optique de rafler la couronne planétaire, Marcelo a tenu à mettre en évidence un élément clé de la Seleção. Un cadre de la sélection brésilienne depuis quelques années qui pourrait faire la différence dans six mois durant le Mondial 2026 de par son influence dans le jeu et son talent. Un certain Raphinha, que Diego Simeone a couvert de louanges cette semaine en expliquant qu’il aurait mérité de remporter le Ballon d’Or. “Encore un excellent joueur. Je ne connais pas les critères du Ballon d'Or, certes… mais Raphinha est vraiment très bon et j'espère que tout se passera bien et qu'il remportera la Coupe du Monde”, a confié Marcelo. Nul doute que l’intéressé s’y attèlera avec certain entrain.