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Coupe du monde 2026 : Lionel Messi croit au doublé de l’Argentine
Lors d’un entretien avec ESPN, l’octuple Ballon d’Or estime que l’Albiceleste peut prétendre conserver son titre mondial mais a convenu que gagner à nouveau sera particulièrement difficile.
Dans six mois et une semaine, tous les yeux des amoureux de football seront tournés vers Mexico et le stade Azteca où se déroulera le match d’ouverture de la Coupe du monde 2026, opposant le Mexique à une nation dont l’identité sera connue demain dans la soirée à l’issue du tirage au sort de la compétition.
“Nous étions largement supérieurs aux Pays-Bas et à la France”
Le compte à rebours est plus que lancé avant le coup d’envoi de l’épreuve phare de la FIFA, celle que tous les footballeurs rêvent un jour de remporter. Lionel Messi a eu cette chance. Un privilège qui lui a longtemps été refusé, croyant peut-être qu’il avait raté l’occasion en s’inclinant après prolongation en finale face à l’Allemagne en 2014 (0-1 a.p.). Son heure est finalement venue en 2022 au Qatar au bout d’une finale entrée dans la légende et remportée face à la France de Kylian Mbappé, dont le triplé n’aura pas suffi (3-3, 4-2 t.a.b.). “Nous étions largement supérieurs aux Pays-Bas et à la France, et nous avons fini par aller aux tirs au but ; puis, nous avons eu la bête qu’était Dibu (Emiliano Martínez) qui nous a permis de l’emporter”, a déterré Lionel Messi pour ESPN.
Ce soir-là, l’Argentin avait signé un doublé, concluant une compétition dont il avait été l’homme clé avec ses sept buts et trois passes décisives et au cours de laquelle seule la Pologne lors du troisième et dernier match de la phase de groupes lui avait résisté (victoire 2-0 mais avec des réalisations d’Alexis Mac Allister et Julian Alvarez, ndlr).
“Gagner une Coupe du Monde est très difficile”
Un peu moins de trois ans plus tard, Lionel Messi et l’Argentine n’ont toujours pas perdu une grande compétition internationale puisqu’ils ont conservé leur titre en Copa América à l’été 2024. Aussi, après avoir survolé les qualifications de la zone Amérique du Sud, ils se présentent en logique favori à leur propre succession. “L'équipe nationale est un groupe qui se battra jusqu'au bout, qui donnera tout et qui se battra avec acharnement”, a promis le capitaine argentin qui n’a pas encore confirmé sa présence à l’édition 2026.
Si l’équipe de Lionel Scaloni dispose du talent nécessaire pour assouvir ses ambitions et broder une quatrième étoile sur le maillot ciel et blanc, Lionel Messi a rappelé combien cet accomplissement est périlleux. “Parfois, un détail peut tout faire basculer. Gagner une Coupe du Monde est très difficile, n'importe quelle équipe peut vous compliquer la tâche. On peut toucher le poteau, être éliminé et rentrer, ou perdre aux tirs au but…” a-t-il témoigné, lui qui a attendu 16 ans pour sa consécration mondiale et n’a pas oublié le scénario de 2006 quand pour sa première participation, il avait assisté depuis le banc à l’élimination argentine en quarts de finale face à l’Allemagne au bout de la séance de tirs au but où Manuel Neuer avait stoppé les tentatives de Roberto Ayala et Esteban Cambiasso. Un exercice qui sourit depuis à l’Albiceleste, victorieuse de ses trois dernières séances de tirs au but en Coupe du monde.








