Football : Rudi Garcia livre son plan de bataille avec la Belgique
Nouveau sélectionneur des Diables Rouges, Rudi Garcia a estimé que la relation qu’il va nouer avec ses joueurs sera primordiale pour redorer le blason de la Belgique.
"Je suis très motivé. Depuis qu’on discute début décembre, j’ai toujours eu en tête cette sélection nationale, qui a un gros potentiel. Il faut redorer les résultats de l’équipe nationale, elle a été au top mondial et c'est plus compliqué depuis”. Rudi Garcia a de l’ambition à revendre. Officiellement présenté à la presse le 24 janvier dernier en tant que nouveau sélectionneur de la Belgique, le technicien tricolore avait non seulement fait part de son excitation à l’idée de revêtir pour la première fois de sa carrière ce costume si particulier de leader en chef d’une sélection nationale tout en dévoilant au grand jour ses principaux objectifs et défis. Et ils sont nombreux.
Soucieux de donner un nouvel élan, un nouveau souffle à une Belgique malade et en crise de résultats sous la houlette de Domenico Tedesco, son prédécesseur, Rudi Garcia souhaite avant toute chose redonner un âme, une identité à une sélection qui s’est perdue en chemin. Pour ce faire, l’ancien entraîneur de l’AS Rome et de Naples compte s’appuyer sur les cadres des Diables Rouges depuis maintenant plusieurs années. De véritables points d’appui qui pourront apporter leur pierre à l’édifice de par leur vécu et leur talent, eux qui seront d’autant plus faciles à gérer pour Rudi Garcia. "J'ai toujours pensé que les plus grands joueurs étaient les plus simples à manager”, a confié le coach de 60 ans lors d’un entretien accordé à Pickx Sports.
Être à l’écoute de ses hommes
"Il faut être franc et honnête avec eux, leur dire ce qu'on pense. Ça ne sert à rien de leur dire que le positif et de les brosser dans le sens du poil, je pense qu'il y a trop de monde qui le fait déjà. Ils ont besoin d'entendre ce que pense leur sélectionneur", poursuit Rudi Garcia qui compte utiliser la riche expérience des Kevin De Bruyne et consort pour guider les jeunes pousses talentueuses belges. “Ils ont aussi du vécu et des choses à donner au coach sur la manière dont ça s'est passé avant et qu'il faut améliorer, sur ce qu'ils vivent en club et qui peut s'appliquer aussi en équipe nationale. Donc c'est une richesse d'échange", affirme-t-il, lui qui n’a en ce sens jamais caché son envie d’intégrer au sein de son staff Eden Hazard afin de mettre toutes les chances de son côté.
Ouvert d’esprit, Rudi Garcia compte également s’appuyer sur son expérience personnelle et ses capacités de manager pour mener à bien ce nouveau challenge. "Je pense qu'un bon manager est quelqu'un qui écoute. On va les écouter, même si à la fin, je suis le seul à décider. Je pense que dans l'échange et la considération, il y a moyen de faire de belles chose”, analyse-t-il avant de conclure en revenant sur le futur rôle des cadres. “Quand on a la chance d'avoir des joueurs de cette trempe-là en équipe nationale, il faut s'appuyer dessus. Il faut les mettre dans les meilleures conditions possibles. Ensuite, je pense qu'ils rendront à leur pays tout ce qu'il a pu leur donner depuis le début de leur carrière." Il n’y a plus qu’à espérer pour le principal intéressé que ce plan de bataille porte ses fruits. Réponse le 20 mars prochain lors d’un duel face à l’Ukraine en barrage de la Ligue des Nations où un certain Thibaut Courtois pourrait faire son retour.