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Algérie : Riyad Mahrez fait son mea culpa et règle ses comptes après l’élimination des Fennecs
Très critiqué, Riyad Mahrez est sorti du silence après l’élimination précoce de l’Algérie à la Coupe d’Afrique des Nations.
L’élimination a du mal à passer. Dernière de son groupe avec seulement deux points au compteur, l’Algérie est sortie de la CAN par la petite porte. Rares sont les joueurs à s’être exprimés après cette énorme désillusion. De retour au pays dans la nuit, Riyad Mahrez est pourtant sorti du silence après avoir été la cible de nombreuses critiques de la part de la presse locale mais aussi de nombreux supporters. Auteur de prestations décevantes, l’ancien joueur de Manchester City assume.
"C’est nous les responsables, moi le premier, et je mets tout le monde dessus, a-t-il avoué dans les colonnes de La Gazette du Fennec. On n’a pas été à la hauteur ces 2-3 dernières années et on le paye. On est déçus et très tristes pour les supporters algériens et nos familles, car c’est pour le peuple qu’on joue. On est très touchés et on espère que ça va rebondir avec un nouveau coach. Je ne sais pas quel sera mon objectif, j’ai la tête à l’envers. Ce n’est pas facile de sortir d’un tel échec."
"Beaucoup de journalistes sont contre nous"
Alors que la rumeur voulait qu’il annonce sa retraite internationale, le joueur de 32 ans n’a visiblement pas encore pris sa décision. Mais il ne s’explique toujours pas le fiasco de la CAN : "On n’a pas été bons, on n’a pas été à la hauteur. On a tellement gagné pendant longtemps, mais dans le football, tu gagnes et tu perds, mais tu perds plus que tu gagnes. Le problème ? Je ne sais pas. On avait de bons joueurs et un super coach. Je pense que l’équipe à 3-4 joueurs près sont les meilleurs joueurs d’Algérie."
Mahrez en a malgré tout profité pour dénoncer le climat négatif autour de la sélection et pointé du doigt la presse algérienne. "Beaucoup de journalistes sont contre nous, ils ne mettent pas une pression positive, a-t-il déploré. Mais bon, ce n’est pas ça l’excuse. Mais je trouve ça dommage qu’il y a un telle pression médiatique autour de nous. C’est pas comme si on avait gagné 10 Coupes d’Afrique et qu’on était tout le temps les favoris."