Sale temps pour la Fédération espagnole de football. Prise dans l'affaire du baiser forcé de Luis Rubiales à Jenni Hermoso après la finale du Mondial, la fédération vient de se faire tancer fortement. Il se trouve que la Fédé' aurait fait pression sur la cheffe de presse de la sélection féminine pour pousser Jenni Hermoso à accepter la version d'un "baiser consenti" de la part de Luis Rubiales lors de la finale du Mondial féminin, tentant même de fabriquer de fausses preuves. Ce lundi, le juge va entendre comme témoins Alexia Putellas, Irene Paredes et Mise Rodriguez, toutes trois proches de Jenni Hermoso lors du baiser forcé. 

La Fédé accusée

La révélation est encore conséquente aujourd'hui, avec El Mundo Deportivo et El Confidencial qui ont dévoilé des pressions exercées par les dirigeants fédéraux auprès de la cheffe de presse de la sélection féminine, Patricia Pérez, et de Jenni Hermoso pour qu'elles acceptent de délivrer une déclaration indiquant que le baiser était consenti. Des fausses preuves auraient également été fabriquées afin de blanchir Luis Rubiales, qui avait démissionné de poste de président de la RFEF après ce terrible épisode. Pour rappel, le juge a convoqué comme témoin le 10 octobre Jorge Vilda, sélectionneur de l'équipe féminine championne du monde, le 20 octobre Luis de la Fuentes, le sélectionneur de l'équipe nationale masculine espagnole, et le 27 l'ex-directeur la RFEF en personne. Cette affaire est loin d'être terminée.