Les Celtics ont agacé leur coach
Face aux Cavaliers, et malgré une très large victoire, les Celtics ont déçu leur coach par leur manque de rigueur au rebond.
La victoire est large, presque trop facile : 138-107 face à des Cavaliers privés de tous leurs cadres. Rien d’étonnant donc à voir Boston dérouler son jeu offensif, tester ses nouvelles rotations et imposer un rythme effréné. A la mène, Payton Pritchard a confirmé son rôle de dynamiteur, tandis qu’Anfernee Simons (21 points) a apporté de l’énergie en sortie de banc. Le plan de Joe Mazzulla est clair : courir, accélérer, étouffer l’adversaire.
Mais derrière la façade brillante, un vrai problème persiste — celui du rebond. Trop souvent tournés vers la transition, les Celtics oublient de verrouiller leur propre raquette. Résultat : Cleveland a capté 21 rebonds offensifs. Une statistique alarmante, que Mazzulla n’a pas mise sous le tapis malgré la victoire de 31 points.
« Je ne vois pas cinq joueurs aller au rebond. Quand on est cinq, on prend des rebonds. C’est aussi simple que ça, et ce n’est pas une question d’ailiers ou d’intérieurs. Peu importe ! Il faut trouver cinq gars qui iront au rebond », s'est emporté le coach de Boston contre ses joueurs.
Les Celtics ont donné trop de secondes chances à une formation pourtant privée de Jarrett Allen et Evan Mobley, et Derrick White fait amende honorable. « Cela ne dépend que de nous »,rappelle-t-il. « Il faut se jeter au rebond, se battre sur les ballons qui traînent… Peu importe celui qui est sur le terrain, il faut trouver un moyen de prendre des rebonds pour alimenter notre attaque. Ce sera l’un des gros sujets de discussion de Joe pendant toute l’année, et on doit tous s’y mettre. »